La ministre de l’Intégration économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a organisé, hier mardi 27 mai 2025, une nouvelle session de dialogue social sectoriel, dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire du Chef du gouvernement n° 07/2025. Cela s’inscrit également dans les engagements découlant du dialogue social central lors de la session d’avril 2025, notamment en ce qui concerne la révision du statut de l’Inspection du travail.
Les travaux de cette session ont été présidés par le ministre Younes Sekkouri, qui a tenu trois réunions avec les syndicats les plus représentatifs du secteur : la Confédération générale des travailleurs du Maroc, la Confédération démocratique du travail, et l’Union nationale des travailleurs du Maroc.
Cette rencontre a eu lieu à la suite de plusieurs réunions antérieures tenues en avril 2024, au cours desquelles le ministre a souligné l’importance du rôle de l’Inspection du travail dans le respect des lois sociales et le maintien de la paix sociale. Sekkouri a réaffirmé sa volonté de réviser le statut de cette institution avant la prochaine session de dialogue central, afin de l’adapter aux missions cruciales qui lui sont assignées, surtout dans le contexte législatif actuel et du plan gouvernemental relatif à l’emploi.
Le ministre a également exprimé sa détermination à améliorer les conditions de travail et à fournir les moyens nécessaires aux employés du secteur, tout en maintenant une ouverture permanente aux demandes syndicales, en fonction des ressources disponibles, dans le but d’améliorer la situation professionnelle et de favoriser la motivation et la stabilité.
Les discussions ont abouti à un accord pour créer une commission conjointe comprenant des représentants de l’administration et des trois syndicats les plus représentatifs, qui se chargera de la rédaction finale du projet de décret relatif au statut de l’Inspection du travail. Cette commission veillera à intégrer les accords trouvés lors des trois réunions. Un délai maximal de quatre semaines a été fixé pour parvenir à une vision commune entre le ministère et les partenaires sociaux concernant le projet.
Les représentants syndicaux ont salué la méthodologie de dialogue participatif adoptée et l’engagement sérieux du ministère dans l’exécution des engagements sociaux, soulignant l’importance de ce processus dans l’institutionnalisation du dialogue sectoriel et l’amélioration des conditions des employés du secteur de l’emploi.