Des discussions menées par le président de la Chambre des représentants marocain, Rachid Talbi Alami, et le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, le jeudi 29 mai 2025, ont réaffirmé le rôle central de la diplomatie parlementaire comme levier pour renforcer les relations entre les deux pays. Ils ont également souligné l’importance du respect de la souveraineté des États et de leur intégrité territoriale comme condition essentielle à l’établissement d’un partenariat équilibré basé sur la confiance et le respect mutuel.
Cette rencontre, qui s’est déroulée au siège de la Chambre des représentants à Rabat dans le cadre de la visite officielle du ministre égyptien au Maroc, qui a duré deux jours, les 28 et 29 de ce mois, a constitué une occasion de réaffirmer l’engagement envers les relations historiques entre les deux nations, reposant sur un héritage commun de liens culturels, politiques et diplomatiques.
Les deux parties ont discuté des grands projets de réformes et de développement lancés par le royaume sous la conduite royale, et ont exprimé leur désir de renforcer la coordination à tous les niveaux, national, régional et international, en consolidant la coopération institutionnelle et en échangeant des expériences.
Les responsables ont insisté sur le fait que la diplomatie parlementaire constitue un pont efficace pour le dialogue et la coordination, en particulier face aux défis régionaux et internationaux, ce qui nécessite d’intensifier les visites, d’échanger des points de vue et d’unifier les positions au sein des instances législatives multilatérales.
Les discussions ont vu la participation de Sherif El-Gebali, président de la Commission des relations avec l’Afrique au Conseil des représentants égyptien, et Ahmed Nihad Abdel-Latif, ambassadeur d’Égypte à Rabat, ainsi que d’un certain nombre de responsables administratifs des deux côtés, ce qui reflète leur caractère institutionnel et stratégique.
La réunion ne s’est pas limitée à des politesses diplomatiques, mais a reflété une volonté politique claire de redynamiser des relations parlementaires capables de suivre les transformations géopolitiques et d’atteindre l’intégration sur des questions d’intérêt commun, en particulier dans un contexte régional nécessitant des positions claires et un respect strict du principe de non-intervention dans les affaires intérieures des États.