Aujourd’hui, la Brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca a interpellé Fouad Abdelmoumeni. Selon une source proche du détenu, la famille a reçu un appel de la Brigade nationale l’informant de la décision d’arrestation pour enquête.
Cette mesure a été ordonnée par le parquet, qui a décidé d’ouvrir une enquête approfondie sur des accusations graves portées par Fouad Abdelmoumeni et Hamza Mahfoud. Ces accusations incluent la diffamation, l’insulte et le signalement de crimes fictifs, ainsi que la diffusion de fausses informations visant à nuire à la réputation du Maroc. Les allégations concernent des prétendus actes d’espionnage du Maroc sur la France à l’aide de logiciels informatiques, ainsi que des accusations de complicité supposée avec des réseaux d’immigration illégale dans le but de faire pression sur les autorités françaises.
Une source bien informée a confirmé que ces déclarations, bien que mensongères et sans fondement, visent directement à porter atteinte aux institutions nationales. Le parquet s’engage à prendre toutes les mesures légales nécessaires contre ces allégations, en raison des éléments matériels et moraux constitutifs d’infraction prévus par la loi. Cela met en lumière la gravité de ces déclarations malveillantes et leur irresponsabilité.
Cependant, certains activistes soulignent que tous les citoyens, qu’ils soient Fouad Abdelmoumeni, des enfants de la rue, ou même des figures populaires comme Mi Naïma et Elias Malaki, doivent être traités de manière équitable. Cette situation soulève des interrogations sur l’égalité devant la justice au Maroc, révélant ainsi un sentiment de méfiance chez certains envers les institutions.