Les autorités tunisiennes ont annoncé, jeudi, le recours prochainement au bracelet électronique pour faire face à la surpopulation carcérale.
Ce mécanisme de surveillance électronique requiert le port d’un bracelet électronique au niveau du poignet ou de la cheville pour être directement lié à un appareil central dirigé par les autorités compétentes afin de contrôler à distance les mouvements des prévenus ou des condamnés à des peines de prison, a précisé le ministère tunisien de la Justice dans un communiqué.
La même source a fait savoir qu’il s’agit d’une alternative à l’emprisonnement, relevant que la mise en application de ce décret est tributaire de la promulgation de deux décrets gouvernementaux dont le ministère oeuvre actuellement à parachever leur élaboration avant de les présenter, prochainement, en conseil des ministres.