Diffamation, accusation de kidnapping puis mandat d’arrêt international: jusqu’où peut aller la vengeance des ex-époux(ses)?

Diffamation, accusation de kidnapping puis mandat d’arrêt international: jusqu’où peut aller la vengeance des ex-époux(ses)?

- in Marocains du Monde
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Sur la presse belge, Naziha Mahmoudi, une maroco-belge accuse son ex-mari d’avoir kidnappé leurs deux enfants à Dubaï, c’est ainsi que sur des articles parus en Belgique l’on dépeint un père manipulateur, sans scrupules qui a usé de subterfuges pour kidnapper ses propres enfants, et faisant objet d’un mandat d’arrêt international. Les avocats de l’ex-mari respectivement au Maroc et en Belgique ont déclaré de leur côté que la réalité est bien différente.

 

Le dossier qui d’apparence n’est qu’un conflit classique auquel les tribunaux du monde entier s’accordent à trancher toujours et exclusivement en faveur de l’intérêt suprême de l’enfant a pris une tournure inattendue, d’abord car il implique les juridictions de trois pays et puis également la fameuse règle de qualification en droit International qui a accouché de jugements contradictoires.

droit international

Le dossier qui oppose Madame Mahmoudi est un dossier juridique complexe dans lequel les procédures judiciaires belges n’ont pas d’autorité vu que le couple résidait depuis huit ans déjà à Dubaï

Un couple qui est parti vivre à Dubaï d’un commun accord avec son épouse, Naziha Mahmoudi, dès 2009, et ce juste après la naissance de leur premier enfant (Nohé). Les deux parents sont belges et d’origine marocaine, et voulaient un avenir meilleur pour leur famille. En Belgique, le père possédait alors plusieurs affaires, mais il a décidé avec son épouse de tenter leur chance vers un avenir meilleur à Dubaï au vu du contexte en Belgique qui devenait de plus en plus difficile pour l’éducation des enfants.

Ses enfants ont ainsi grandi heureux à Dubaï depuis leur naissance. Entourés par l’amour de leurs parents, ils ont toujours joui d’une très grande qualité de vie.

Un départ précipité, sans l’accord du père, qui a tout chamboulé

L’histoire a commencé quand Naziha Mahmoudi a décidé brusquement d’emmener ses enfants vivre en Belgique et quitte Dubaï alors que son époux est en voyage d’affaires pour 3 jours. À son retour, le père est effondré. Une décision brutale et bien déstabilisante pour les enfants qui ont grandi à Dubaï depuis sa naissance pour l’un (Ibrahim), et, pour l’autre, depuis le début de son enfance (Nohé).

Mahmoudi a ainsi profité d’un voyage d’affaires de son ex-mari afin de quitter brusquement le pays, « en réalisant un déplacement illicite contraire au droit international, soit, un kidnapping.

Arrachés à leur milieu, les enfants se retrouvèrent en Belgique dans un pays qu’ils ne connaissent pas, à partager une chambre dans des conditions précaires avec leur mère à Molenbeek, les enfants, alors âgés de 6 et 8 ans, resteront en Belgique quelques semaines.

Tant bien que mal, et après négociation entre les deux parties, les enfants reviennent à Dubaï le 20 juillet 2017.

Une décision de justice jamais acceptée par Mahmoudi

Le couple vit alors une crise qui le mène au divorce et la garde est ainsi accordée le 6 mai 2018 par le tribunal dubaïote au père. Le couple est officiellement divorcé en vertu du jugement définitif rendu par les tribunaux de Dubaï le 12 février 2018 revêtu de l’exequatur en vertu du jugement définitif rendu par le tribunal social de Casablanca en date du 11 juin 2018.

La justice Belge a pris position un an après celle de la justice émiratie pour émettre un mandat d’arrêt international contre l’ex-mari

Depuis lors, les ex-époux se déchirent devant les tribunaux, l’une en Belgique, l’autre à Dubaï ; il est cependant important de rappeler que la justice Belge a pris position un an après celle de la justice émiratie alors que Madame Mahmoudi n’était pas considérée comme résidente en Belgique par les autorités Belges.

La précipitation des autorités Belges à émettre un mandat d’arrêt international n’était pas nécessaire. Ce mandat a d’ailleurs été invalidé par Interpol lors d’un jugement en 2020 par la cour internationale de Lyon. Ce jugement a été également reconnu par plusieurs pays et il a également été certifié par la justice Marocaine au niveau du tribunal de Casablanca.

Le père de Nohé et Ibrahim regrette profondément cette situation.

Le mandat d’arrêt international délivré à la demande de la mère a empêché l’ex-mari de venir en Belgique pour se défendre ; son avocat, Maître Christophe Marchand l’a fait annuler afin de lui permettre de venir défendre ses droits devant les tribunaux civils belges.

La presse belge s’en mêle

Dans des éditions du mois de mai 2022 des supports belges ont publié des articles accusant le père à tort d’avoir enlevé ses deux enfants Nohé et Ibrahim et relatant que Mme Naziha se bat pour le retour de ses deux enfants, enlevés par leur père résidant à Dubaï, il y a cinq ans. »

Pourtant, le père a toujours invité la mère à venir voir ses enfants; d’ailleurs, il était même prêt à payer tous les frais nécessaires, pour que ses enfants puissent voir leur mère à Dubaï. Malheureusement Naziha Mahmoudi a toujours provoqué le conflit sans vouloir chercher le bonheur de ses enfants. Ce bonheur se trouve dans un simple billet d’avion qu’elle a toujours refusé de prendre pour venir voir ses enfants.

Ibrahim et Nohé sont actuellement scolarisés à l’école américaine de Dubaï où ils sont très bien intégrés, prennent des cours d’espagnol et jouent au foot, comme n’importe quels enfants de leur âge.

L’ex-mari, quant à lui, continue de subir un harcèlement à plusieurs niveaux alors qu’il serait plus simple pour Naziha Mahmoudi de prendre un billet d’avion et de venir voir ses enfants à Dubaï.

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