Les autorités marocaines avaient demandé à Amnesty International de présenter les preuves supposées, qu’elle a adopté pour élaborer son rapport du 22 juin dernier, comportant des accusations graves et tendancieuses contre le Royaume du Maroc, en relation avec ses allégations que Omar Radi, journaliste marocain aurait été victime d’une opération d’espionnage de la part des autorités marocaines via de multiples attaques de son téléphone en utilisant une technologie de pointe d’une société étrangère.
Réitérant son refus des allégations d’Amnesty International et de la campagne mensongère et diffamatoire, le Maroc somme Amnesty d’apporter une réponse officielle à sa « demande d’explications ».
Dans cette affaire, Omar Radi est soumis à une enquête judiciaire pour atteinte présumée à la sécurité de l’Etat. Il aurait entretenu des liens avec un officier de liaison d’un pays étranger.
Le Royaume se réserve le droit de ne pas dévoiler la réelle identité de l’officier de liaison, en conformité avec les us et coutumes de la communauté internationale. Cet officier était derrière des fuites en juillet 2013 au sujet de sa réelle identité. Il était en poste sous couvert diplomatique depuis 1979 dans plusieurs régions de tensions à travers le monde.