Le monde entier est en mode push pour lutter contre la pandémie et ses dégâts. Le nombre de contaminations qui explose, le nombre de décès en augmentation et un malaise économique. Autant de soucis qui devraient s’accaparer nos pensées.
Pourtant, tout cela n’est pas suffisant pour dissuader quelques individus, malintentionnés, de partir sur des polémiques inutiles, alimenter les réseaux sociaux avec les amalgames et une manipulation des faits, et conduire des campagnes
de bad buzz contre des personnalités ou des institutions.
Ces bad buzz prennent des fois des accents de moquerie, de dérision mais aussi des accès de violence, d’humiliation et d’insultes et créent des débats inutiles. Mais, en général, ces campagnes ne sont jamais innocentes!
Au meilleur des cas, c’est un média qui souhaite augmenter son audience, et bien que ce soit malhonnête, ce n’est pas le plus dangereux. Les campagnes sont souvent dirigées, orchestrées et mises en scène pour un objectif bien déterminé. Nuire à une personne, détruire une icône ou susciter la colère populaire.
Être bien à l’abri derrière l’écran et lancer une bombe pour profiter du gigantesque potentiel d’interaction entre individus d’opinions différentes sur les réseaux sociaux n’est pas un jeu et il est plus que temps de corriger et prendre au sérieux cette bombe à retardement.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui », selon l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Ou alors, selon la maxime populaire : ma liberté s’arrête là où commence celle des autres.
Être libre, n’est certainement pas faire tout ce que l’on veut sans aucune limite. Être libre c’est agir dans un cadre qui garantit la possibilité à tous de décider également un maximum pour et par eux-mêmes.
C’est pourquoi aucune liberté n’est absolue : la liberté d’opinion ou d’expression, souvent revendiquée aujourd’hui à l’ère du digital, doit connaître ses limites.
Je dis juste que, la liberté absolue, c’est la responsabilité absolue, et comme avait écrit Sartre « Je ne puis prendre ma liberté pour but que si je prend également celle des autres pour objectif ». Cette condition exprime l’importance d’une liberté individuelle régie par un certain nombre de lois en faveur de la collectivité.
Entre autre, quelqu’un avait eu raison de dire qu’il faut éduquer!