Le conflit armé opposant l’Arménie à l’Azerbaïdjan entame sa troisième semaine. Sous l’égide de la Russie, les deux belligérants se sont mis d’accord, samedi 10 octobre, sur un cessez-le-feu humanitaire. A la base, on s’attendait à ce que les armes se taisent.
Visiblement, cela n’a pas été le cas. Quelques minutes à peine, après « l’heureuse annonce », notamment pour les civils, les deux parties ont commencé la guerre des accusations quant au viol de la trêve.
Ce dimanche matin, les sirènes ont repris. Des accrochages sont signalés et les tirs d’artillerie aussi. Dans ces conditions, indiquent les observateurs, il n’y aurait pas lieu d’espérer, dans l’immédiat, l’entrée en vigueur de la trêve dite humanitaire.
Les puissances régionales y seraient-elles pour quelque chose ?