Le ministre de l’Éducation nationale a passé, ce lundi 7 décembre, un nouvel examen oral dans la Chambre des députés.
D’entrée de jeu, Said Amzazi a décliné les grandes lignes des actions entreprises et à entreprendre par le département dont il détient le portefeuille. Bien entendu, il était question du Covid-19 et de l’après pandémie.
Côté majorité, les députés ont salué le travail, l’audace et le volontarisme du ministère. Sans omettre de vue ce qui devrait être fait pour avancer sur le chemin de la Réforme en cours.
Dans les rangs de l’opposition, il y avait un tout autre son de cloche. Le Groupe du parti de l’Istiqlal n’a pas manqué l’occasion pour mettre en avant les « couacs » des ressources humaines du département de l’Éducation. Bien entendu, le dossier des « contractuels » a eu son droit de la mise en évidence. Mais, pas que. Le député de la Balance s’est aussi arrêté sur les disparités territoriales, notamment entre les périmètres urbain et rural. Pour conclure que « le gap est énorme entre les promesses et la réalité ».
Versant dans le même sens, tout en reconnaissant la pertinence de certaines actions, le groupe de L’USFP a appelé à l’impératif de « répondre aux problèmes urgents », dont celui des « contractuels ».
Pour le PPS, l’urgence serait l’accélération de la mise en œuvre des chantiers en cours, notamment en ce qui concerne les décrets d’application liés à la Réforme. Et ce, sans omettre de vue les questions relatives aux infrastructures et aux ressources humaines.
Pris de court par le temps imparti, Amzazi a été contraint de synthétiser ses réponses. Toujours est-il qu’on retiendra que les mesures relatives au « chantier » de la vaccination anti-coronavirus et la logistique qui va avec sont en train d’être peaufinées en parfaite coordination, notamment, avec le ministère de l’Intérieur.