La photo du jour. Celle du prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salman, recevant l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim, en terres saoudiennes doit faire matière de bien de réflexions quant à la redistribution des cartes dans la région. Voire, au-delà.
En effet, trois années pratiquement depuis que des pays du Golfe ont instauré un blocus total à l’encontre du Qatar, le temps de la réconciliation a sonné ce mardi 5 janvier à l’occasion de la tenue du 41ème Sommet du Conseil de Coopération du Golfe (CCG)
Une percée, à la faveur des efforts de l’Administration Trump, par le truchement de Jarid Kushner, mais aussi de la médiation du Koweït, qui doit donner des cheveux blancs à plein de monde. C’est que, outre les analystes, plusieurs acteurs régionaux, dont l’Iran et la Turquie, risquent de se sentir à l’étroit.
Les passes d’armes médiatiques devront cesser et les membres du CCG devront reprendre leur marche ensemble. Ce qui devrait se traduire par plus d’échanges économiques et de coopération à tous les niveaux. Notamment, sur le volet sécuritaire.
Plus loin que la Région, l’on devrait aussi s’attendre à des changements de paradigme sur d’autres zones. En particulier, en Syrie, en Libye et au Liban.
2021 commence, dès lors,
sur les chapeaux de roues et les reconfiguration à venir pèseront, à coup sûr, sur les balances géostratégiques !