Alors qu’à ce jour plusieurs quartiers ont déjà connu au moins une fois une inondation par ruissellement, il est difficile de ne pas se poser la question quand de tels événements continuent de se produire!
Plusieurs quartiers baignent sous les eaux suite aux averses du 5 janvier sur Casablanca. Ces débordements ont généré des dégâts matériels suscitant une colère générale, et l’on s’attendait à une réaction, une explication surtout que les casablancais vivent et se déplacent au rythme des chantiers depuis quelques années déja.
Le maire de la ville s’est contenté de déclarer que la seule responsablité, de l’entretien, de l’équipement et de l’indemnisation des citoyens pour les pertes subies incombent à la Lydec.Peut-on se permettre?
Rappelons que Lydec a, tout au moins, eu le mérite de réagir illico presto par la mobilisation de moyens humains et techniques dans la soirée du drame, la réunion d’urgence de Monsieur le maire, en attente….depuis Mardi, allons depuis Mercredi matin…devrait attendre vendredi dans l’urgence!
Rappelons également que, les quartiers touchés présentent une sensibilité naturelle car construits sur des points bas, et naturellement susceptibles de débordements pluviales. Cela relèveraient plutôt du plan d’urbanisme de la ville et donc sensés être suivi par le conseil de la ville.
Rappelons aussi que Lydec assure la gestion déléguée, et concrètement, les budgets convenus dans ce type de contrat ne couvre pas forcément des investissements pour pallier à des ratages de planification d’urbanisation et encore moins à des intempéries.
Je dis juste que les élus devraient prendre au sérieux leurs responsabilités, en assumer pleinement les conséquences et arrêter d’insulter l’intelligence des marocains car si les pluies cette année sont exceptionnelles, les réseaux d’assainissement pluvial sont dimensionnés par rapport à une pluie de référence et il aurait fallu que l’alerte rouge mobilise le conseil de la ville, pour au moins prévenir et accompagner en amont ceux qui les ont choisis.
Ali Amzine
Les pluies diluviennes causent les mêmes dégâts partout dans le monde..et s’il faut blâmer quelque chose ou quelqu’un, ce doit être les standards de l’aménagement des villes et des espaces urbains..Car les conditions climatiques ont changé de fond en comble ces vingt dernières années, mais l’innovation architecturale n’a pas suivi et n’anticipe pas les changements climatiques..quoi que les espaces ruraux soient plus dangereusement proies aux catastrophes et doivent aussi revoir leur standards d’agglomération et de constructions..