Mais pourquoi nos villes n’arrivent pas à trouver leur modèle? Pourquoi Casablanca, il y a quelques semaines et Tanger aujourd’hui, présentent un si mauvais bilan de gouvernance?
Et bien si lors des innondations de Casablanca, M.le maire s’est défoulé sur le délégataire Lydec, à Tanger, c’est plus fort, on pointe du doigt les autorités? Mais franchement et au-delà de la responsabilité de déclaration de l’activité n’est-il pas inconcevable que des gens meurent noyés de pluie en 2021 et en plein centre de Tanger?
C’est dur à avaler, impossible à expliquer.
Des villes aussi importantes dans la stratégie de développement ne devraient pas être confiées à des politiciens-gestionnaires en mal de pouvoir. Tantôt à la quête de l’argent et des marchés, tantôt à la complaisance pour entretenir des électeurs potentiels pour s’assurer la continuité aux commandes.
Une mairie? Des élus consciencieux? Mon œil! L’on retrouvera quelques petits bonhommes qui imitent maladroitement le top management des entreprises et se comparent aux PDG du secteur privé. Des élus qui n’avaient même pas de voitures avant leurs élections se retrouvent avec des chauffeurs et oublient très vite, que leurs patrons est « la polpulation ».
Je ne raconte pas n’importent quoi!
Il suffit d’observer les modèles de gouvernance d’ailleurs pour relever la terrible mauvaise compréhension de la mission qu’ont nos chers élus. Et des exemples, il y en a et à la pelle.
Une petite visite du site de la Ville de Saint -Alexandre au Canada et on capte ce qui ne tourne pas rond chez nous.
Tout y est! Le budget, les marchés publics, les contrats, les prévisions et surtout un organigramme.
Un organigramme qui place au sommet de son architecture « la population » indiquant que le patron à qui les élus devront rendre des comptes est toujours le citoyen!
C’est dire que les modèles de bonnes gouvernance existent déjà, ce qui nous manque atrocement, ce sont les Hommes.