Au cœur des priorités du Royaume du Maroc se trouve la protection des femmes et des enfants, une mission portée avec une noblesse sans égale par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Sous son impulsion, des mécanismes innovants ont été mis en place pour répondre aux défis de la vulnérabilité sociale, notamment à travers des centres d’écoute et d’hébergement opérant sous la supervision des autorités locales. Ces structures incarnent une vision marocaine profondément enracinée dans des valeurs universelles d’humanisme, tout en honorant les spécificités culturelles et spirituelles du pays.
Un cas récent a mis en lumière cette démarche. C’est dans ce contexte que l’association « Clé et Solution » a joué un rôle crucial en intervenant auprès d’une mère et de ses enfants vivant dans des conditions alarmantes, révélées par des témoignages poignants sur les réseaux sociaux. Agissant avec promptitude et discernement, l’association a fait appel aux institutions judiciaires et sécuritaires, qui ont pris cette affaire avec le sérieux et la rigueur qu’elle méritait.
Dans un entretien exclusif accordé à Express TV, Madame Samira Bakkali, présidente de l’association, a partagé les résultats des premiers examens médicaux. Ceux-ci ont confirmé des signes évidents de maltraitance, notamment une fracture au niveau de la mâchoire de l’un des enfants. Avec une détermination admirable, elle a expliqué que l’engagement de « Clé et Solution » repose sur une volonté de promouvoir un accompagnement de pointe, comparable aux pratiques des nations les plus avancées, tout en intégrant harmonieusement les valeurs marocaines.
Cette approche marocaine se distingue des modèles occidentaux, tels qu’on les observe en France. Dans l’Hexagone, lorsqu’un enfant est identifié comme victime de violences, la réponse est souvent immédiate et drastique : séparation des parents, placements en foyers spécialisés ou en familles d’accueil, et rupture parfois irréversible avec le milieu familial. Ce modèle, s’il garantit une protection efficace à court terme, peut entraîner des fractures émotionnelles et sociales difficiles à surmonter.
Le Maroc, quant à lui, propose une alternative empreinte de subtilité et de sagesse. Plutôt que d’éloigner définitivement l’enfant de ses parents, le Royaume opte pour une prise en charge intégrée. Les enfants en danger sont hébergés dans des centres modernes et sécurisés, dotés de dispositifs de surveillance et placés sous l’autorité des autorités locales. Cependant, et c’est là l’essence de la démarche marocaine, tout est fait pour préserver les liens familiaux. Les parents, souvent en cours de réhabilitation ou de suivi psychologique, continuent d’interagir avec leurs enfants dans un cadre encadré et protecteur.
Madame Bakkali a souligné avec éloquence que cette approche marocaine ne cherche pas à fracturer, mais à réparer. Les centres d’hébergement ne sont pas de simples refuges ; ils deviennent des lieux de réconciliation où les blessures se pansent et où les relations se reconstruisent, dans le respect des valeurs sacrées de la famille prônées par la tradition islamique.
Ce modèle, alliant modernité et respect des particularismes culturels, offre une leçon universelle. Il témoigne de la capacité du Maroc à conjuguer innovation sociale et fidélité à ses racines. Dans un monde souvent dominé par des réponses uniformisées aux problématiques humaines, le Maroc apporte une vision où la dignité humaine et la force des liens familiaux restent au centre de l’action publique. Une inspiration, non seulement pour le Royaume, mais pour la communauté internationale toute entière.