Un projet de décision du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, Mohamed Saad Berrada, concernant les conditions et modalités d’organisation des mouvements de transition pour les employés de son ministère, stipule une ancienneté de deux ans, tout en limitant le processus aux employés des établissements d’enseignement d’excellence.
Selon le projet de décision, il est exigé des personnels enseignants, notamment les enseignants du primaire, du secondaire collégial et du secondaire qualifiant, ainsi que des enseignants-chercheurs en éducation et formation désireux de bénéficier du mouvement de transition organisé chaque année, d’avoir deux années scolaires d’ancienneté dans leur poste actuel jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Cette exigence s’applique également aux autres personnels du ministère, notamment les conseillers et inspecteurs en orientation pédagogique, les conseillers et inspecteurs en planification éducative, les inspecteurs des affaires financières, les gestionnaires et les spécialistes en économie et administration, ainsi qu’aux inspecteurs de la pédagogie, de l’encadrement, de la surveillance et de l’évaluation, aux gestionnaires de l’éducation nationale, aux spécialistes en éducation, aux spécialistes sociaux et aux assistants éducatifs.
En ce qui concerne les gestionnaires et spécialistes en économie et administration, la source précise que le mouvement de transition est ouvert pour la première fois aux personnes exerçant ces fonctions, en donnant la priorité aux gestionnaires suivis des spécialistes en économie et administration, avec exemption de l’exigence d’ancienneté de deux ans pour les cadres travaillant dans la gestion financière, matérielle et comptable dont les établissements ont été fermés.
Le projet de décision permet à tout candidat enseignant souhaitant intégrer le mouvement de transition de demander 15 postes parmi ceux vacants ou susceptibles de l’être, appartenant à sa région d’origine ou à deux autres régions ou aux deux à la fois, tout en ordonnant ses choix par préférence.
Le même nombre est applicable à tous les candidats avec des variations dans la détermination des priorités.
Concernant les points de mérite spécifiques aux mouvements de transition, d’une valeur de dix points, il a été stipulé qu’ils sont attribués aux fonctionnaires travaillant dans des établissements d’excellence qui ne peuvent prétendre à un autre travail qu’au sein de ces institutions uniquement, pour chaque année où ils auraient participé au mouvement sans en bénéficier.
Ces dix points sont également accordés à une fonctionnaire célibataire souhaitant se rapprocher de son lieu de résidence familiale en dehors de la direction régionale où elle travaille, à condition d’accompagner sa demande d’une attestation de résidence de la famille dans la direction régionale souhaitée.
De plus, les dix points sont attribués à une fonctionnaire divorcée ou veuve désireuse de retourner vivre avec sa famille en dehors de la direction régionale de son emploi, sous réserve de fournir une copie de l’acte de divorce ou du certificat de décès de son époux ainsi qu’une attestation de résidence familiale, ainsi qu’à un fonctionnaire divorcé ou veuf ayant la garde d’un enfant ou plusieurs enfants de moins de 18 ans.
Il est nécessaire que les fonctionnaires ayant une demande conjointe de mutation en dehors de la direction où ils travaillent présentent un acte de mariage pour bénéficier des dix points de mérite.
Le projet de décision accorde également 15 points de mérite à toute personne mariée à un(e) conjoint(e) à domicile, ainsi qu’à tout fonctionnaire ne remplissant pas les conditions de participation à une demande de rapprochement de son conjoint ou de sa conjointe, avec l’obligation de fournir une copie de l’acte de mariage, de même qu’au fonctionnaire en situation de handicap, avec l’obligation d’accompagner sa demande d’un certificat attestant de son handicap.