Développements rapides dans le procès de « l’Escobar du désert » : Nassiri révèle des surprises

Développements rapides dans le procès de « l’Escobar du désert » : Nassiri révèle des surprises

- in Société

La cour d’appel de Casablanca a été le théâtre de moments intenses lors de l’audience concernant les prévenus dans l’affaire dite de « l’Escobar du Sahara », après les déclarations de Saïd Naciri, ancien cadre du parti du Authenticité et de la Modernité, qui ont révélé des éléments choquants et qui ont ouvert un nouveau chapitre dans cette affaire.

Naciri a surpris la cour en demandant la convocation de l’artiste Latifa Raafat pour comparaître devant le tribunal, faisant référence à ce qu’il a qualifié de « graves contradictions » dans ses précédentes déclarations auprès des enquêteurs au sujet de sa relation avec Haj Ben Ibrahim, surnommé « l’Escobar du Sahara ».

Lors de son interrogatoire, Naciri a fermement nié que la villa située dans le quartier California à Casablanca soit devenue un repaire de consommation de cocaïne, comme l’a affirmé Raafat, soulignant qu’elle y résidait après son divorce d’avec Ben Ibrahim. Il a présenté au tribunal une copie de leur contrat de mariage signé en septembre 2014, même si les deux parties confirment que le divorce a eu lieu quelques mois auparavant, soulevant ainsi des questions sur la chronologie des événements.

Naciri a indiqué qu’il avait rencontré Raafat pour la première fois lors du festival de Zagora en 2013, niant toute relation antérieure avec elle, ajoutant que son mariage avec « l’Escobar » s’était fait en présence de personnalités connues, dont les frères Ghizawi.

Le juge Ali Tarchi s’est engagé dans un vif débat avec Naciri, suite aux tentatives de ce dernier de présenter ce qu’il appelait « les vérités absentes ». Le juge l’a interrompu à maintes reprises, lui lançant des avertissements fermes, disant : « Respectez-vous, ne parlez pas avant que je ne vous le demande », en précisant que seul le tribunal avait le droit de diriger l’audience.

Malgré les mises en garde, Naciri a continué à s’exprimer, ce qui a incité le juge à insister : « Le tribunal n’est pas un élève qui reçoit des leçons », tandis qu’un avocat tentait d’apaiser l’atmosphère en précisant que son client « parlait avec ferveur ».

L’audience a révélé de nouvelles pistes qui pourraient changer le cours d’une affaire qui suscite un vif intérêt au Maroc, dans un contexte d’attente concernant l’invitation de nouveaux noms pour confrontation, et de liens croissants entre politique, art et monde du crime organisé.

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