Face à la pression croissante sur le flux de trésorerie, les entreprises recherchent des stratégies pour financer leur chaîne d’approvisionnement sans affecter leur bilan. Le financement de la chaîne d’approvisionnement agit comme un levier puissant pour améliorer les exigences de fonds de roulement et simplifier les relations entre acheteurs et fournisseurs.
Le financement de la chaîne d’approvisionnement est défini comme l’utilisation de pratiques et de techniques de financement et de réduction des risques pour améliorer la gestion du fonds de roulement et la liquidité investie dans les opérations et transactions de la chaîne d’approvisionnement. Ce type de financement est généralement appliqué à l’ouverture d’un compte commercial, qui est activé dès le début des opérations de la chaîne d’approvisionnement. La capacité d’un financier à percevoir les flux commerciaux de base est un élément essentiel dans les arrangements de financement qui peuvent être mis en œuvre via une plateforme technologique.
Samir Hafid, directeur général de Kyriba en Afrique, a déclaré dans un entretien avec le journal “Finances News” que le financement de la chaîne d’approvisionnement constitue un ensemble de solutions permettant aux entreprises d’améliorer leurs flux de trésorerie et de gérer leurs paiements. Concrètement, cela aide à mieux gérer les exigences de fonds de roulement en accélérant les paiements aux fournisseurs ou en prolongeant les délais de paiement des clients, sans nuire aux relations commerciales.
L’expert a ajouté que les petites et moyennes entreprises qui vendent leurs produits à de grandes entreprises doivent souvent attendre entre 90 et 120 jours avant de recevoir leurs dus. Dans le même temps, elles doivent payer leurs fournisseurs, leurs employés et leurs factures de services publics. Grâce à un programme de financement de la chaîne d’approvisionnement, également connu sous le nom de “reverse factoring”, où le client supporte le risque, les petites et moyennes entreprises peuvent recevoir leurs paiements plus rapidement par le biais d’une banque ou d’un partenaire financier qui fournit les fonds, leur permettant ainsi d’avoir des flux de trésorerie plus stables et une meilleure gestion de leur activité. À l’échéance, l’entreprise émettrice paye le montant en espèces directement à l’intermédiaire qui a fourni le montant.
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