La Fondation Médiateur du Royaume a annoncé, dans un communiqué, sa participation aux événements de la 30ème édition du Salon International de l’Édition et du Livre, qui se déroulera du 17 au 27 avril courant à Rabat, sous le slogan « L’université et la société civile comme soutiens à la culture de la médiation ».
Selon le communiqué de la fondation, cette participation reflète la croyance dans le rôle central des institutions universitaires et des organisations de la société civile dans l’affermissement d’une culture de la médiation en tant qu’outil civilisé pour résoudre les différends et développer de bonnes relations entre l’administration et le citoyen.
La même source a mentionné que la fondation vise, à travers cette interaction fructueuse, à ancrer une compréhension plus profonde de l’importance de la médiation et de son rôle dans la construction d’une société fondée sur la justice et l’équité.
Il est prévu que cette participation commence par un cours inaugural sur le concept de l’équité, avec un programme incluant trois axes principaux, qui seront organisés en partenariat avec des acteurs académiques et civils.
Le premier axe, intitulé « Le Médiateur du Royaume, un horizon de connaissance », se tiendra du 19 au 20 avril, en partenariat avec le département de droit public et les sciences politiques de la Faculté de Droit d’Agdal. Il abordera les enjeux de l’amélioration des politiques publiques et le rôle de la médiation institutionnelle dans la conduite de la transformation administrative, tout en explorant la dimension cognitive et académique du rôle de la fondation et sa contribution à l’enrichissement de la recherche scientifique dans les domaines du droit public, des sciences politiques et de l’administration.
Pour ce qui est du deuxième axe, qui se déroulera du 20 au 21 avril 2025, il portera sur « Le Médiateur du Royaume à travers les yeux de la société civile », en partenariat avec le Forum de la citoyenneté. Cet axe analysera les rôles de la médiation dans la construction d’un État de droit et approfondira le dialogue et la concertation sur la promotion de la médiation institutionnelle et son intégration avec la médiation sociale civile, ainsi que les moyens d’améliorer l’environnement favorable à cette dernière pour servir les citoyens et protéger leurs droits.
Quant au troisième axe (du 23 au 25 avril), il traitera du sujet « Le Médiateur et l’université », en partenariat avec l’équipe de recherche sur la performance politique et constitutionnelle et l’équipe de recherche sur la performance administrative et financière de la Faculté de Droit de Souissi. Celui-ci visera à explorer les aspects de coopération et d’intégration académique entre la fondation et l’université, ainsi qu’à analyser la contribution de la recherche scientifique à la compréhension et au développement du fonctionnement de la fondation, tout en évaluant le rôle de l’université dans la promotion de la culture de la médiation et dans la sensibilisation à son importance dans divers domaines, notamment la question administrative, les expériences comparatives, les mécanismes de médiation et de conciliation, ainsi que le rôle de l’initiative spontanée et de la capacité d’innovation de la fondation, et les enjeux des compétences territoriales de la fondation dans le cadre de la régionalisation avancée.
Il est prévu que ces axes incluent des interventions quotidiennes de 16 heures à 17h30, suivies de commentaires de certains responsables et cadres de la Fondation Médiateur du Royaume, afin d’enrichir le débat sur les cas pratiques et l’application concrète de la fondation.
Dans ce même contexte, la fondation veille à réserver un espace interactif pour les enfants, sous le titre « L’enfant en visite chez le Médiateur du Royaume », afin d’inculquer des valeurs de citoyenneté et d’équité aux générations montantes.
La Fondation Médiateur du Royaume invite tous les visiteurs du salon, intéressés et chercheurs, à visiter son stand dans le pavillon commun (A) et à participer à son programme culturel, qui vise à promouvoir la culture de la médiation en tant que fondement essentiel pour établir une relation solide et basée sur la confiance entre l’administration et le citoyen.