Dans une scène symbolique douloureuse, les supporters du Club sportif de Kénitra ont revêtu des vêtements noirs lors du match de leur équipe contre l’US Souissi de Berrechid, exprimant leur tristesse et leur colère face à la situation actuelle du KAC, une équipe qui a longtemps été une icône du football national. Cette présence mélancolique n’était pas simplement un geste de protestation, mais un message clair : la patience est épuisée et l’avenir est en jeu.
Un nouveau match nul vient s’ajouter à une série de résultats décevants, à un moment où l’équipe a besoin de victoires décisives pour revenir sur le chemin de la montée. Monir Jaouani, désormais surnommé le « roi des nuls », semble avoir perdu le nord, avec un rendement qui ne répond ni aux ambitions de la ville ni à l’ampleur du soutien populaire.
Une tactique prudente… un frein à l’ambition
La stratégie de Jaouani, fondée sur la prudence et un recul lent, a montré ses limites, surtout devant des équipes comme l’US Souissi de Berrechid qui n’étaient pas à leur meilleur niveau. Les changements tardifs et le maintien de certains joueurs malgré leur faible performance sont autant d’indicateurs d’un manque de flexibilité et d’une lecture précise des dynamiques de jeu.
Si le public a exprimé son chagrin par le noir, ce qui se passe sur le terrain n’est pas moins sombre en termes de performances et de résultats.
Le bureau dirigeant… un silence qui soulève des questions
Face à cette chute, le bureau dirigeant reste silencieux, sans explications ni communication avec un public qui se questionne : où est Doumou ? Où sont ses promesses ? Existe-t-il un plan de secours ? Ou bien le club est-il mené vers l’inconnu sans capitaine à bord ?
Ce manque de transparence et d’actions décisives en un tel moment est considéré comme une forme de mépris envers l’histoire du club et les émotions de ses supporters.
Les supporters du KAC… une fidélité face à l’ingratitude
Les fans du Club sportif de Kénitra n’ont jamais cessé de soutenir leur équipe, mais en retour, ils n’ont reçu que des déceptions. La protestation d’aujourd’hui en noir est un cri de mécontentement civique, signalant que le mécontentement a atteint son paroxysme, et que le retour de l’équipe en division amateur ne passerait pas inaperçu.
En conclusion : décision avant le regret
La situation ne peut plus supporter un nouvel attente ou de justifications. Le bureau dirigeant doit intervenir immédiatement pour redresser la barre, que ce soit par un changement d’entraîneur ou une restructuration de l’encadrement technique. Le Club sportif de Kénitra ne mérite pas ce sort, et le public ne demande pas l’impossible, mais simplement une équipe à la hauteur du nom et de l’histoire du KAC.
Aujourd’hui, la couleur noire dans les tribunes n’est pas seulement une teinte, mais un état d’âme, et une alerte. Y a-t-il des réponses à cela ?