Des sources diplomatiques ont accusé le Front Polisario d’avoir mené une attaque ciblant la mission des Nations Unies « MINURSO » dans la zone tampon de Tifariti, le 6 avril dernier, et ce, quelques jours après la fuite d’un rapport de l’ONU jugé « positif » pour le Maroc.
Cette attaque, qualifiée d’escalade grave, a suscité des réactions, alors que le Polisario tente de se dérober à ses responsabilités. Cependant, les premières informations, selon des sources bien informées, indiquent que toutes les preuves sur le terrain et techniques démontrent l’implication des éléments du front dans cet incident.
Ces développements surviennent à un moment sensible, alors que le Maroc intensifie ses communications avec l’administration américaine pour pousser Washington à classer le Front Polisario comme une organisation terroriste. Cette escalade sur le terrain, selon les observateurs, pourrait fournir un soutien fort à ce discours, d’autant plus qu’elle vise une mission onusienne sous le couvert des résolutions du Conseil de sécurité.
De son côté, Washington connaît des mouvements rapides au sein du Congrès, où des membres républicains font pression pour soumettre un projet de loi classant le front comme un groupe terroriste, s’appuyant sur des rapports concernant ses activités dans la région du Sahel et ses liens présumés avec des groupes armés opérant le long de la frontière entre l’Algérie, le Mali et le Niger.
Des observateurs signalent que le timing de cette attaque n’est pas fortuit, mais s’inscrit dans le cadre d’une escalade algérienne claire contre le Maroc, parallèlement aux accusations de pays du Sahel et du Sahara vis-à-vis de l’Algérie, l’accusant de soutenir des activités douteuses liées à des groupes armés.
Avec ces éléments, l’Algérie et son agent, le Polisario, semblent coincées dans un dilemme diplomatique et sécuritaire sans précédent, tandis que les indications se multiplient concernant le fait que le classement du front comme organisation terroriste n’est plus qu’une question de temps, surtout avec le changement de l’ambiance politique à Washington après le retour de Donald Trump sur le devant de la scène.