Le gouvernement mise sur le dialogue social pour traduire de grands engagements financiers en améliorations concrètes pour les travailleurs.

Le gouvernement mise sur le dialogue social pour traduire de grands engagements financiers en améliorations concrètes pour les travailleurs.

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La gouvernement mise sur le dialogue social pour traduire ses engagements financiers en améliorations concrètes pour les travailleurs.

La gouvernement a conduit une nouvelle ronde de dialogue social central, avec la participation des syndicats les plus représentatifs, de l’Union générale des entreprises du Maroc et de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural, sous la présidence du Chef du gouvernement. Ce contexte est marqué par un bilan qualifié de « positif » et un climat d’engagement mutuel.

Les discussions se sont concentrées sur la mise en œuvre des accords d’avril 2022 et 2024, confirmant la poursuite de la dynamique de négociation, avec un objectif clair d’achever les réformes et d’améliorer les conditions matérielles et professionnelles des travailleurs des secteurs public et privé. Le gouvernement a souligné que les réalisations obtenues sont le résultat de l’engagement effectif de toutes les parties.

Dans le secteur public, l’État a commencé à verser la première tranche de l’augmentation générale des salaires (1000 dirhams nets en deux phases) à partir de juillet 2024, bénéficiant ainsi aux fonctionnaires des administrations publiques, des collectivités territoriales et des établissements publics non concernés par la précédente révision. Les secteurs clés tels que l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la santé ont connu des augmentations salariales dont le coût total dépasse 22 milliards de dirhams. Ces mesures permettront d’élever le salaire net moyen mensuel à 10.100 dirhams d’ici 2026, contre 8.237 dirhams en 2021, tandis que le salaire minimum dans le secteur public a été porté à 4500 dirhams, enregistrant une hausse de près de 50 %.

Dans le secteur privé, le salaire minimum a été augmenté de 15 % dans les activités non agricoles pour atteindre 3.046,77 dirhams, et de 20 % dans les activités agricoles, atteignant 2.255,27 dirhams. Par ailleurs, la révision du système de l’impôt sur le revenu à compter de janvier 2025 entraînera une augmentation du revenu mensuel pour de larges catégories de la population de plus de 400 dirhams, pour un coût financier dépassant 6 milliards de dirhams.

La protection sociale a également enregistré un tournant majeur, avec la réduction du nombre de jours de contribution requis pour bénéficier de la pension de vieillesse, passant de 3.240 à 1.320 jours, avec effet rétroactif pour les retraités depuis janvier 2023. Pour la première fois, ceux qui n’atteignent pas ce seuil pourront récupérer leurs contributions, y compris la part de l’employeur.

Le gouvernement s’est engagé à verser la deuxième tranche de l’augmentation générale (500 dirhams) en juillet 2025, et à activer une nouvelle augmentation du salaire minimum de 5 % en janvier et avril 2026, avec une harmonisation progressive du salaire minimum prévue d’ici 2028. Un dialogue a été ouvert sur la révision des statuts professionnels de certains corps, incluant les ingénieurs, les gestionnaires, les techniciens et les inspecteurs du travail.

Le dossier des fonctionnaires des collectivités territoriales a refait surface, suite à un accord entre le ministère de l’Intérieur et les syndicats pour poursuivre le dialogue sur le statut, lors d’une rencontre prévue le 13 mai prochain. Parallèlement, il a été décidé de créer des commissions mixtes pour formuler des propositions consensuelles concernant la modification du Code du travail et l’organisation du travail syndical.

Concernant les systèmes de retraite, le dernier round a abouti à un accord sur la création d’une commission nationale pour une réforme globale, basée sur les principes annoncés dans l’accord d’avril 2024. Le gouvernement prévoit de publier une circulaire imposant la régularité du dialogue sectoriel, avec l’engagement du Chef du gouvernement de suivre les résultats sur le terrain.

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