Marrakech /
Des participants à une rencontre nationale, tenue ce jeudi, ont souligné que le guide pratique pour l’amélioration des enquêtes criminelles constitue une référence de terrain pour les magistrats du parquet et les officiers de police judiciaire, renforçant ainsi l’efficacité de leurs interventions dans le cadre des recherches et des enquêtes.
Ce guide est le fruit d’une coordination étroite entre la présidence du parquet général et les directions générales de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire, ainsi que la gendarmerie royale. Il comprend des orientations précises et des recommandations pratiques visant à améliorer la qualité des enquêtes criminelles et à faciliter leur gestion quotidienne.
Les interventions ont mis en avant l’engagement de la magistrature et des services de police judiciaire à adopter ce guide dans leur pratique quotidienne, accompagné d’appels à développer des programmes de formation pour intégrer ses thèmes, tout en consacrant ses contenus au sein du travail institutionnel.
La rencontre a également porté des appels à élargir la coopération internationale dans le domaine des enquêtes criminelles, en tirant parti des lois et des accords bilatéraux, régionaux et internationaux pour accélérer la réalisation des enquêtes et surmonter les obstacles transfrontaliers.
L’accent a également été mis sur l’élargissement de la coordination avec les professionnels de la médecine légale et des secteurs sociaux chargés des individus vulnérables, en les impliquant effectivement dans le soutien à la justice pénale, tout en les sensibilisant à leurs rôles dans ce cadre.
Cette rencontre, dont les travaux ont débuté aujourd’hui et dureront deux jours, a offert une lecture méthodologique des étapes préparatoires du guide et a discuté des thèmes liés au délai raisonnable, à la communication institutionnelle, aux garanties des droits et aux mécanismes d’activation sur le terrain.
Les sessions ont bénéficié d’une large participation de représentants du parquet général, de responsables de la sûreté nationale et de la gendarmerie royale, ainsi que de procureurs généraux et de chefs des services de police judiciaire des différentes régions du pays.