Le tribunal de Marrakech ordonne la dissolution du Centre de droits humains de M’dimiy et ferme ses portes, mettant fin au chantage sur les institutions judiciaires.

Le tribunal de Marrakech ordonne la dissolution du Centre de droits humains de M’dimiy et ferme ses portes, mettant fin au chantage sur les institutions judiciaires.

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La cour de première instance de Marrakech a rendu un jugement prononçant la dissolution du Centre national des droits de l’homme à Marrakech, dirigé par Mohammed Madimi, situé dans le quartier derb El Kousha à Sidi Youssef Ben Ali. Cette décision implique la fermeture de tous les lieux associés au centre et l’interdiction de tout rassemblement de ses membres, avec exécution immédiate du jugement. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une poursuite judiciaire contre le centre, qui a été reconnu pour exercer des activités contraires aux objectifs que doivent remplir les associations selon le dahir royal n° 1.58.376. Ce dahir stipule que les associations doivent œuvrer pour une coopération mutuelle et atteindre des objectifs non lucratifs, alors que le centre a outrepassé cela à travers son rapport annuel de 2019, qui contenait des allusions à des affaires nuisant à l’intégrité territoriale du Royaume et contraires aux valeurs nationales.

Le jugement ne se limite pas à une simple démarche juridique, mais constitue une affirmation que les institutions judiciaires au Maroc ne toléreront pas ceux qui tentent d’exploiter les droits de l’homme à des fins politiques douteuses. Loin d’être anodin, le cas est aggravé par le fait que le représentant du centre, Mohammed Madimi, avait précédemment été condamné pour outrage à l’autorité judiciaire et incitation à nuire à l’intégrité territoriale via les médias. Malgré un jugement définitif contre lui, le centre a continué à mener ses activités illégales, poussant le procureur à prendre des mesures décisives.

Cette décision envoie un message fort à quiconque tente de mépriser les lois et d’utiliser les questions des droits humains à des fins politiques. Le Maroc a démontré qu’il ne permettra à aucune entité de dépasser les limites de la loi au nom des droits de l’homme. Ce qui est arrivé avec le centre de Mohammed Madimi est une leçon sévère pour ceux qui croient que la justice peut être utilisée dans des luttes politiques ou pour faire chanter les institutions nationales. Ce jugement marque-t-il le début d’une nouvelle ère de fermeté face à de tels abus ?

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