Tous les acteurs clés étaient présents lors des cérémonies de signature, notamment la présidente du Conseil des fiduciaires de l’Université américaine de Sharjah, la cheikhah Bodour bint Sultan bin Muhammad Al Qasimi, l’assistant de l’université Todd Lawson, ainsi que le président du Conseil des fiduciaires de l’Université Al Akhawayn, Abdelatif Jouahri, accompagné de son président, Amine Ben Saïd.
Cette note de partenariat s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique axé sur les études arabo-islamique, ainsi que sur la pédagogie des langues et des technologies émergentes. Elle vise également à encourager les échanges culturels, la recherche collaborative et l’élaboration d’une vision commune pour l’avenir.
Amine Ben Saïd, dans une déclaration à la presse, a précisé que ce partenariat s’inscrit dans la vision fondatrice de l’Université Al Akhawayn, centrée sur l’enracinement de l’identité, l’ouverture culturelle et l’évolution technologique.
Il a souligné que cette alliance stratégique vise à renforcer la recherche conjointe et à redéfinir les méthodologies d’approche des études arabes dans le cadre des avancées en intelligence artificielle, tout en développant des outils innovants qui contribuent à l’épanouissement culturel et au bien-être des jeunes générations.
Todd Lawson a affirmé que cette initiative incarne une vision partagée d’un enseignement supérieur sans frontières, reposant sur une coopération intellectuelle approfondie. Il a également mis en lumière l’ambition des deux institutions d’élargir les horizons de la recherche conjointe et de réaffirmer leur engagement envers le développement éthique et responsable de l’intelligence artificielle, appliquée spécifiquement à la langue et à la culture arabes.
Les deux universités visent également à créer un centre commun dédié à la pédagogie et aux humanités numériques, intégrant les contributions de l’intelligence artificielle pour soutenir la recherche sur la littérature arabe et islamique, ainsi que sur les dynamiques culturelles et les méthodes contemporaines de communication.
De plus, cet accord ouvre la voie à une collaboration élargie dans d’autres domaines, notamment les sciences, l’ingénierie, la gestion, l’architecture, les arts et le design, ainsi que la recherche archivistique. Il prévoit aussi la création d’une base de données en langue arabe en open source, regroupant les œuvres littéraires, les contenus médiatiques et les publications scientifiques représentatives de la richesse culturelle tant du Maroc que des Émirats Arabes Unis.
L’accord stipule l’exécution d’échanges d’enseignants et de personnel administratif, ainsi que le lancement de programmes de mobilité étudiante, en plus du développement de projets de recherche conjoints. Il comprend également la gestion conjointe des mémoires et thèses, l’organisation commune de conférences et séminaires, la mise en place de formations conjointes, et la création de fonds dédiés au soutien des initiatives académiques communes.
Cet accord s’inscrit dans les stratégies des deux institutions, visant à établir des partenariats avec des institutions de référence à l’échelle internationale, à soutenir l’innovation interdisciplinaire et à contribuer à l’émergence de réseaux de connaissance capables de relever les défis régionaux et mondiaux.