Le ministre de l’Intérieur jordanien, Mazen Al-Farra, a affirmé mercredi que les autorités disposent de preuves irréfutables concernant l’implication d’éléments de la confrérie des Frères musulmans dans des activités menaçant la sécurité et la stabilité du royaume.
Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse tenue au siège de la présidence du gouvernement, où il a dévoilé des détails saisissants sur les activités du groupe et des mesures gouvernementales strictes pour limiter ses mouvements.
Voici les principaux points annoncés par le ministre :
Il a été prouvé que des membres de la confrérie ont été impliqués dans des actes visant à saper la sécurité et l’unité nationale, ainsi qu’à troubler l’ordre public.
Une tentative de fuite et de destruction de documents sensibles a eu lieu dans les locaux de la confrérie, durant la nuit de l’annonce du démantèlement de cellules actives, dans le but d’effacer les preuves de liens douteux.
Une opération de fabrication et d’expérimentation d’explosifs a été déjouée, impliquant le fils d’un des dirigeants de la confrérie dissoute, ainsi que plusieurs complices, visant à cibler des sites de sécurité sensibles.
La poursuite des activités de la confrérie expose la société à de véritables dangers et menace la vie des citoyens.
Le Comité de dissolution s’est activé pour saisir les biens de la confrérie, en vertu de décisions judiciaires.
Il a été annoncé l’interdiction des activités de la confrérie, qui est désormais considérée comme une association illégale.
La promotion de ses idées est interdite, sous peine de poursuites judiciaires.
Toute activité de la confrérie est passible de sanctions, quel que soit son format ou sa nature.
Tous les bureaux et locaux lui étant associés seront fermés, même s’ils sont partagés avec d’autres entités.
Le ministre Al-Farra a insisté sur le fait que l’État ne tolérera aucune entité cherchant à menacer la sécurité des Jordaniens, affirmant que la loi sera appliquée avec rigueur contre quiconque la violerait.