عبد اللطيف الحموشي..خط الدفاع المزعج!
Najiba Jallal/
Le silence n’est plus une sagesse, ni la patience une vertu, lorsque l’un des piliers de l’État est visé par des campagnes d’incitation systématiques. Ce que subit M. Abdelatif Hammouchi n’est pas un simple désaccord, ni un débat public sur les politiques, mais une tentative manifeste de frapper ce qu’il représente : la rigueur, la légitimité, l’intégrité et la stabilité institutionnelle.
En tant que journaliste, j’ai toujours préféré exprimer mes positions et j’ai demandé pardon à mes collègues qui se sont alors moqués de mon choix éditorial, tout en respectant leur silence et leurs critiques à mon égard. Mais le moment impose un soutien public, clair et explicite. Car l’objectif aujourd’hui n’est pas seulement la personne de Hammouchi, mais l’autorité des institutions, la continuité de l’État et la confiance des citoyens dans leurs appareils.
Dans ce contexte, un article de haute volée publié par le site Barlamane en français a attiré mon attention, offrant une lecture profonde et équilibrée de la réalité de ce qui se passe. L’article a clairement révélé que la campagne contre M. Hammouchi n’est pas extérieure, comme on veut le faire croire à l’opinion publique, mais d’origine locale, distribuée à travers un réseau de visages politiquement et éthiquement corrodés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Maroc. Hicham Girando, Zakariya Moumni, Ali Marabet, Slimane Raissouni, et Idrees Farhan… des noms qui se répètent avec la même insistance maladive, attaquant l’homme sans preuve et lui tenant des accusations sur un mode de règlement de comptes, plutôt que sur celui de l’État.
Barlamane rappelle des faits qu’il est impossible d’ignorer : Hammouchi a supervisé le démantèlement de centaines de cellules terroristes, a coordonné des opérations de sécurité de premier plan avec la France et la Belgique, et a contribué à éviter des bains de sang qui auraient touché des civils au cœur de l’Europe. Les agences qu’il dirige bénéficient de la confiance d’entités internationales, et leur coopération avec la DGST et la DGSN est aujourd’hui considérée comme une référence en matière de coordination sécuritaire transfrontalière.
En revanche, l’homme reste silencieux. Il ne répond pas, ne commente pas, ne justifie pas. Parce qu’il n’en a pas besoin, comme l’indique l’article. Il lui suffit de travailler avec la confiance du roi, et celle de tous ceux qui comprennent le sens de la souveraineté, de la rigueur et du calme efficace.
C’est pourquoi, aujourd’hui, les médias nationaux sont appelés à aller au-delà de la simple dénonciation. Ils sont appelés à mener une bataille de sensibilisation, car l’objectif n’est plus une personne, mais un symbole. Celui qui, hier, se permettait de nous critiquer lorsque nous mettions en garde contre les dangers de la complaisance envers les partisans du désordre, doit aujourd’hui clarifier sa position : soit il se place du côté de la nation, soit il se retire de la scène, car ce n’est pas le moment pour les indécis.
C’est ici que se dessinent les frontières de la sécurité nationale. Et ici, il n’y a pas de neutralité.