Mardi, à Rabat, a été signé un accord de partenariat dans le domaine de l’industrie des jeux vidéo entre le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, M. Mohammed Mehdi Bensaïd, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Aziz Benmidaoui, et la directrice générale de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, Mme Loubna Atricha.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication pour développer ce secteur prometteur. Le premier accord, signé entre M. Bensaïd et M. Benmidaoui, vise à lancer des formations dans les universités marocaines publiques dans le domaine de l’industrie des jeux vidéo. Ces formations porteront sur des diplômes de technicien (Bac +2), des licences et des masters, ainsi que la création d’un laboratoire de production de jeux vidéo, les Game Labs, dans les espaces universitaires publics.
Un deuxième accord a également été signé entre M. Bensaïd et Mme Loubna Atricha, en vue de développer des programmes de formation au sein des établissements de formation professionnelle. Trois formations qualifiantes seront lancées, couvrant les métiers de caster e-sport, streamer e-sport et un laboratoire de jeux vidéo. L’objectif est d’ouvrir le champ à de nouvelles professions et d’adapter les formations universitaires et professionnelles aux exigences du marché de l’emploi dans l’industrie des jeux vidéo, qui offre plus de 150 métiers. Ce secteur représente un chiffre d’affaires international de 300 milliards de dollars. Le Maroc, à travers le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, s’emploie à attirer des investisseurs étrangers, à encourager la création d’entreprises et de start-ups nationales, et à soutenir les talents marocains dans ce domaine.
Il convient de noter que ces nouvelles formations débuteront en septembre 2025 dans les universités de la région Rabat-Salé-Kénitra dans le cadre d’une expérience pilote, avant d’être généralisées à l’échelle nationale au début de l’année universitaire 2026-2027.