La commission nationale des investissements a approuvé, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau pacte d’investissement, 191 projets d’une valeur supérieure à 326 milliards de dirhams.
Khalid Zidan, le ministre délégué chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, a précisé, en réponse à une question orale du groupe du Rassemblement national des indépendants lors d’une session des questions orales à la Chambre des conseillers, que cette adoption a été réalisée au cours de sept sessions, visant à créer 150 000 postes d’emploi directs et indirects.
Le responsable gouvernemental a souligné que « les investissements publics et privés se complètent pour constituer un levier de développement », ajoutant que « promouvoir l’investissement est un axe central du programme gouvernemental, compte tenu de son rôle dans l’augmentation du taux de croissance économique national, le renforcement de la dynamique du marché du travail et la réduction des disparités territoriales ».
Dans ce cadre, le ministre délégué a indiqué que le gouvernement avait adopté une approche participative avec les différents acteurs du système d’investissement, tant au niveau national que régional, permettant ainsi de réformer la politique de l’État dans ce domaine et de renforcer le rôle du secteur privé grâce à l’adoption d’un nouveau pacte d’investissement.
Il a également mentionné le lancement d’une feuille de route pour améliorer les différentes composantes de l’environnement des affaires, l’organisation de tournées de promotion internationales pour faire connaître les atouts du royaume en tant que destination d’investissement prometteuse, jouissant de la confiance des acteurs mondiaux, ainsi que des programmes de partenariat entre les secteurs public et privé, orientant les investissements vers des secteurs porteurs tels que la transformation industrielle, les énergies renouvelables, les technologies modernes, et les métiers de demain.
Zidan a insisté sur l’engagement du gouvernement à continuer de préparer un climat favorable pour attirer davantage d’investissements nationaux et étrangers, en simplifiant les procédures, en améliorant la gouvernance et en fournissant des infrastructures et des énergies propres, consolidant ainsi la position du Maroc en tant que destination privilégiée pour l’investissement au niveau régional et international.