L’économie nationale a connu, entre le premier trimestre de 2024 et celui de l’année en cours, la création de 282 000 postes d’emploi, résultant de la création de 285 000 postes en milieu urbain et de la perte de 3 000 postes en milieu rural, après avoir perdu 80 000 postes l’année précédente.
Selon une note d’information du Haut-Commissariat au Plan sur la situation du marché du travail au premier trimestre 2025, il a été rapporté que, par type d’emploi, 319 000 postes rémunérés ont été créés au niveau national, tandis que 37 000 postes non rémunérés ont été perdus.
À l’exception du secteur de l’agriculture, de la forêt et de la pêche, qui a perdu 72 000 postes, les autres secteurs économiques ont contribué à la création de nouveaux emplois. Ainsi, le secteur des services a généré 216 000 postes, suivi du secteur industriel avec 83 000 postes et du secteur de la construction et des travaux publics avec 52 000 postes.
Le volume du chômage a diminué de 15 000 personnes, en raison d’une baisse de 40 000 en milieu urbain et d’une augmentation de 25 000 en milieu rural, atteignant ainsi 1 630 000 personnes à l’échelle nationale.
De cette manière, le taux de chômage est passé de 13,7 % à 13,3 % au niveau national (-0,4 point), de 17,6 % à 16,6 % en milieu urbain (-1 point) et de 6,8 % à 7,3 % en milieu rural (+0,5 point). Ce taux demeure élevé chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (37,7 %), les femmes (19,9 %) et les titulaires de diplômes (19,4 %).
Le nombre de la population active occupée dans un emploi précaire a, durant la même période, augmenté de 1 069 000 à 1 254 000 personnes au niveau national, passant de 571 000 à 662 000 en milieu urbain et de 499 000 à 592 000 en milieu rural. Par conséquent, le taux d’emploi précaire est monté de 10,3 % à 11,8 % au niveau national, de 9 % à 10 % en milieu urbain et de 12,5 % à 14,8 % en milieu rural.