La société française Qair a obtenu les autorisations nécessaires pour réaliser deux projets stratégiques dans le domaine des énergies renouvelables au Maroc, à savoir un parc éolien à Tétouan et un projet solaire à Tiznit, avec une capacité totale de 178 mégawatts et une production annuelle de 505 gigawattheures.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du Royaume marocain visant à porter la part des énergies renouvelables à 52 % du mix électrique national d’ici 2030. Les projets ont été approuvés par le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, dans le cadre de la loi 13.09, qui permet aux acteurs privés d’investir dans le secteur des énergies propres.
La mise en service du projet de Tétouan est prévue pour 2029, avec une capacité de production de 390 gigawattheures par an, tandis que le projet de Tiznit sera opérationnel fin 2027, avec une capacité estimée à 115 gigawattheures par an. Les deux projets devraient éviter des émissions de dioxyde de carbone à hauteur de 334 000 tonnes par an.
Wahiba Zniber, directrice générale de Qair Maroc, a salué dans un communiqué la clarté des cadres réglementaires au Maroc et la vision ambitieuse du Royaume en matière d’énergie, soulignant que cet environnement favorable offre de réelles opportunités aux producteurs indépendants pour réaliser des investissements durables.
Zniber a affirmé que après plusieurs années d’expérience dans des projets de consommation autonome, l’entreprise entre désormais dans une nouvelle phase d’expansion pour répondre aux besoins industriels nationaux, contribuant ainsi à la stabilité énergétique et à l’amélioration de la compétitivité de l’économie marocaine.
Ces projets représentent également un levier pour le développement local, en offrant des emplois aux citoyens et en soutenant les chaînes d’approvisionnement nationales, tout en contribuant à la stabilité des prix de l’électricité destinés au secteur industriel.
En plus du Maroc, Qair continue d’étendre sa présence en Afrique avec des projets en cours de développement en Tunisie, au Tchad et au Burkina Faso, pour une capacité totale de plus de 2 gigawatts, renforçant ainsi sa position en tant qu’acteur majeur de la transition énergétique en Afrique.