Élévation du SMIG : une hausse de 20 % annoncée par le ministre السكوري.

Élévation du SMIG : une hausse de 20 % annoncée par le ministre السكوري.

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يونس السكوري

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Younes Skouri, ministre de l’Insertion économique, des petites entreprises, de l’emploi et des compétences, a confirmé que l’augmentation du salaire minimum dans le secteur privé a atteint 20 %.

Lors d’une intervention à l’occasion du 1er mai, Skouri a indiqué que le salaire minimum net mensuel est passé de 2 638,05 dirhams en 2021 à environ 3 191,85 dirhams avec l’augmentation prévue de 5 % en janvier prochain, ajoutant que « l’augmentation est d’environ 600 dirhams, une mesure qui n’a jamais été adoptée par aucun gouvernement précédent (augmentation de 20 %) ».

Il a également souligné que le nombre de travailleurs concernés par cette décision, selon les données et les statistiques reçues de la Caisse nationale de sécurité sociale, dépasse 2 millions de citoyens.

Concernant le secteur agricole, le ministre a noté que le salaire minimum y est inférieur à celui des autres secteurs, précisant que le gouvernement a pris l’engagement d’harmoniser le salaire minimum d’ici 2028.

Ainsi, le gouvernement, a ajouté le ministre, « augmentera le salaire minimum dans le secteur agricole à un rythme plus élevé que les autres augmentations afin de réduire l’écart entre le salaire minimum dans les activités non agricoles et celles agricoles ».

Il a précisé qu’en ce qui concerne le salaire minimum dans le secteur agricole, « nous sommes passés d’environ 1 860 dirhams par mois — bien que le salaire minimum dans ce secteur soit calculé quotidiennement, nous avons pris la moyenne mensuelle comme référence — à 2 360 dirhams par mois, en tenant compte de l’augmentation qui sera appliquée en avril 2026 ».

Il a rappelé qu’à travers l’accord d’avril 2024, il a été convenu d’augmenter le salaire minimum dans les activités non agricoles ainsi que dans les activités agricoles en deux étapes d’un montant de 5 % entre 2025 et 2026, entraînant une hausse de 540 dirhams du salaire minimum dans ce secteur entre le début du gouvernement en 2021 et 2026, en insistant sur le fait que le gouvernement continue de travailler assidûment pour faire respecter le salaire minimum par le biais de l’inspection du travail.

Par ailleurs, Skouri a évoqué l’injustice qui touchait de nombreux citoyens en ce qui concerne les retraites dans le secteur privé, soulignant qu’il était nécessaire pour obtenir une retraite de la Caisse nationale de sécurité sociale d’avoir cotisé durant 3 240 jours, soit environ dix ans. Il a ajouté qu’après discussions avec les partenaires sociaux, le gouvernement a répondu à leurs demandes en réduisant cette durée de 3 240 jours à seulement 1 320 jours, soit 4 ans.

Il a précisé que les personnes n’ayant pas atteint le seuil de 1 320 jours peuvent récupérer les montants de leurs cotisations ainsi que ceux versés par l’entreprise pour laquelle elles travaillaient, leur permettant ainsi de récupérer leur capital.

Il a affirmé que le gouvernement a agi de manière responsable en écoutant les partenaires sociaux, « sans qui, et sans le dialogue social, il n’aurait pas été possible d’atteindre ces réalisations concrètes dans ce domaine ».

Il a également mentionné la révision de l’impôt sur le revenu en réponse à la demande des partenaires sociaux, qui sera mise en œuvre à partir de janvier 2025, notant que cette révision se traduira par une augmentation moyenne de 400 dirhams pour les familles de classe moyenne.

Enfin, le ministre n’a pas manqué de parler du projet de loi organique sur le droit de grève, considéré comme l’une des lois essentielles très attendues, soulignant que le gouvernement actuel a eu le courage politique d’ouvrir ce dossier délicat et d’intégrer les propositions des partenaires sociaux ainsi que les normes internationales en matière de droit du travail.

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