À la fin du mois de mars 2025, la mise en œuvre de la loi de finances a enregistré un excédent budgétaire positif de 5,9 milliards de dirhams, selon le dernier rapport trimestriel de la Trésorerie générale du Royaume.
La Trésorerie a précisé que cet excédent est attribuable à des recettes ordinaires, hors revenus des prêts, s’élevant à 184,1 milliards de dirhams, contre des dépenses, sans inclure la consommation de la dette, de 178,2 milliards de dirhams.
Les revenus des prêts au cours de la même période ont atteint 29,2 milliards de dirhams, tandis que la consommation de la dette a avoisiné 12,1 milliards de dirhams, permettant ainsi un excédent total des ressources par rapport aux dépenses de 23,1 milliards de dirhams.
Les ressources globales de l’État pour le premier trimestre de l’année en cours se sont élevées à 213,4 milliards de dirhams, soit un taux d’exécution de 32,4 % par rapport aux prévisions de la loi de finances, malgré le retard persistant dans le remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée et des demandes de remboursement de l’impôt sur les sociétés, qui se chiffrent respectivement à 32,9 milliards de dirhams et 4,7 milliards de dirhams à la fin décembre 2023.
Ces ressources sont composées de recettes ordinaires à hauteur de 53,4 %, d’une consommation de prêts à moyen et long terme de 13,7 %, de revenus des comptes spéciaux de la Trésorerie à hauteur de 32,6 %, et enfin de revenus des établissements publics gérés de façon autonome à 0,3 %.
Quant au total des dépenses de l’État, il a atteint 190,3 milliards de dirhams, avec un taux d’exécution de 26,4 % par rapport aux prévisions de la loi de finances. Ces dépenses se répartissent entre les dépenses ordinaires du budget général pour 54,2 %, les dépenses d’investissement à 14,7 %, et les émissions des comptes spéciaux de la Trésorerie à 24,6 %, sans oublier la consommation de la dette qui représente 6,4 %.