La Direction générale de la Sûreté nationale a présenté, lors des journées portes ouvertes, un espace complet permettant aux visiteurs de découvrir les aspects professionnels, fonctionnels et scientifiques liés au métier de police. Les offres étaient réparties sur plusieurs stands thématiques couvrant les différentes étapes du parcours policier, de l’emploi et de la formation au travail de terrain et à l’aide sociale.
Ainsi, le stand du nouveau code de l’emploi policier a permis aux visiteurs de prendre connaissance des conditions d’admission et des spécialités requises, ainsi que de la formation initiale et continue suivie par les agents de police, tout en fournissant des informations précises sur l’Institut royal de police et l’évolution du système de formation policière au Maroc.
En cohérence avec cette démarche, un stand spécial a présenté le système de motivation et de gestion professionnelle, englobant les mécanismes de promotion ainsi que le parcours professionnel au sein de l’institution de sécurité, en plus des critères adoptés pour la gestion de la carrière des employés de la Sûreté nationale à différents niveaux.
Parallèlement, des stands ont été consacrés à la présentation détaillée des aspects sociaux et sanitaires des policiers et de leurs familles, grâce aux services offerts par la Fondation Mohammed VI et l’association fraternelle de coopération mutuelle, célébrant plus d’un siècle de ses activités et jouant des rôles clés dans le domaine de la protection sociale et le renforcement de la solidarité professionnelle.
Sur le plan technique, la Direction générale de la Sûreté nationale a consacré un vaste espace à la police scientifique et technique, reflétant les avancées dans ce domaine. Un pavillon central a été dédié à la simulation de scènes de crime, avec une explication pratique sur la manière de traiter les preuves selon les normes de qualité internationales, a fortiori depuis que le laboratoire national de police a obtenu la certification ISO 17025 en 2017.
Pour rapprocher le public des détails du travail de la police scientifique, les stands ont été organisés selon des spécialités, comprenant un atelier sur la prise d’empreintes digitales, un stand dédié aux photographies approximatives, ainsi qu’à l’identification automatique, en plus de stands spécialisés dans l’analyse de l’ADN, les tests d’armement, le traitement des drogues et poisons, l’analyse des traces numériques, et l’expertise documentaire.
Pour enrichir cette offre, un stand spécial consacré à la lutte contre les menaces nucléaires, biologiques et chimiques a présenté les équipements techniques les plus récents utilisés dans la détection et la manipulation des matériaux radioactifs, témoignant de la haute préparation des services de sécurité nationale face aux risques complexes.
Le parcours s’est terminé par un stand opérationnel présentant les unités d’intervention spéciales, qui constituent le bras opérationnel de la Direction générale de la Sûreté nationale et de la Direction de surveillance du territoire, où les visiteurs ont eu la possibilité de découvrir les interventions de ces groupes, leurs équipements et leurs domaines d’action dans divers contextes de sécurité.