La ministre de l’Intérieur saoudienne a initié des mesures strictes pour contrôler les violations des règles du pèlerinage, qui imposent l’obligation d’un permis officiel pour effectuer les rites, soulignant l’application de sanctions financières et administratives sévères à l’encontre des contrevenants et de ceux qui facilitent ces infractions.
Le ministère a précisé dans un communiqué que toute personne surprise en train d’accomplir ou d’essayer d’accomplir le pèlerinage sans permis encourt une amende pouvant aller jusqu’à 20 000 riyals, y compris les titulaires de visas de visite sous toutes leurs formes, ainsi que quiconque tente d’entrer à La Mecque ou dans les lieux saints sans autorisation, et ce, jusqu’au 10 juin prochain.
Il a également été souligné que l’amende pourrait atteindre 100 000 riyals et se multiplier en fonction du nombre de contrevenants pour quiconque ferait une demande de visa pour des personnes souhaitant effectuer le pèlerinage sans permis, ou transporter ces titulaires de visas vers La Mecque ou les lieux saints, ou encore les accueillir, les dissimuler, ou les aider d’une manière permettant leur présence dans les zones interdites.
Le communiqué a précisé que les sanctions incluent également l’expulsion des résidents et des clandestins cherchant à accomplir le pèlerinage, avec interdiction d’entrée sur le sol saoudien pendant dix ans, en plus de la confiscation du moyen de transport utilisé pour transporter les contrevenants, si cela est prouvé après jugement de la cour compétente.
Le ministère a exhorté chacun à respecter les règlements et directives visant à assurer la sécurité des pèlerins et à leur permettre d’accomplir leurs rites dans des conditions sûres et organisées.
Dans le même registre, l’Autorité des transports a renforcé ses instructions aux transporteurs dans toutes les régions du Royaume, leur interdisant de permettre le transport de tout passager se dirigeant vers La Mecque ou vers les lieux saints sans un permis officiel, et cela jusqu’à la fin du 10 juin prochain, en application des règlements régissant le pèlerinage.
L’autorité a insisté sur la nécessité pour les transporteurs d’obtenir les licences requises et les cartes d’exploitation pour les véhicules et les conducteurs, de respecter les itinéraires définis, et de ne pas entrer dans les zones interdites sans autorisation préalable, précisant que le non-respect de ces instructions exposerait les contrevenants à des sanctions réglementaires sévères.