Anand Kumar Srivastava, responsable des opérations à la Banque de développement nouvelle du groupe « BRICS », a exprimé l’intérêt de cette entité pour l’adhésion du Maroc, une initiative qui reflète la volonté du groupe d’élargir son champ géographique et de renforcer ses partenariats internationaux.
Srivastava a précisé, lors d’une interview, que le Maroc n’est pas actuellement membre de la banque, soulignant que le processus d’adhésion débute par une communication officielle du pays concerné avec le groupe « BRICS », avant d’entamer les formalités et de verser une part dans le capital de la banque, ce qui permettra par la suite de bénéficier de programmes de financement.
L’idée du groupe « BRICS » a émergé en 2006 lors d’une réunion des ministres des affaires étrangères du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Avec le temps, elle s’est transformée en l’un des principaux blocs économiques mondiaux, soutenue par des chiffres de croissance solides réalisés par ses États membres.
Le groupe s’est ensuite élargi pour inclure l’Afrique du Sud, suivie par l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Indonésie. Les données montrent que la banque affiliée au groupe a injecté des financements atteignant 39 milliards de dollars dans 122 projets au sein des pays membres.
En 2023, le Maroc avait annoncé son intention de ne pas soumettre de demande officielle d’adhésion au groupe « BRICS », affirmant qu’il préférait maintenir des relations de partenariat stratégique bilatérales avec plusieurs pays du bloc sans intégrer une adhésion collective. Ces déclarations interviennent à un moment où l’intérêt des pays du Sud global pour renforcer leur position au sein de systèmes économiques multilatéraux augmente, face aux défis économiques internationaux.