Omar Hjira, Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, a révélé que les États-Unis occupent la première place en tant que plus grand importateur des produits de l’artisanat marocain, représentant 44 % du total des exportations, suivis par la France avec 14 %, puis l’Espagne à 7 %. Les autres proportions se répartissent entre des pays arabes et d’autres pays européens.
Le responsable gouvernemental a confirmé que le marché américain est également la principale destination pour le zellige marocain, notant que la céramique et la pierre dominent la structure des exportations avec 36 %, suivies par les tapis à 20 % et les vêtements traditionnels à 11 %. Les villes de Marrakech, Casablanca et Fès figurent en tête des villes exportatrices de ces produits.
Hjira a précisé, lors de sa réponse à des questions orales au Conseil des conseillers, que le gouvernement a organisé une tournée consultative à travers les différentes régions du royaume afin d’écouter les acteurs du secteur de l’exportation et d’identifier les défis et opportunités auxquels est confronté l’artisanat marocain. Il a considéré que ces rencontres ont mis en lumière d’importantes potentialités qui pourraient renforcer la position du Maroc sur les marchés internationaux.
Il a souligné plusieurs obstacles qui freinent le développement des exportations, notamment la difficulté d’accès aux marchés étrangers, la faiblesse de la promotion commerciale, l’absence de normes d’exportation chez de nombreux artisans, ainsi que les problèmes d’approvisionnement en matières premières.
Hjira a annoncé qu’un nouveau programme pour le commerce extérieur sera présenté la semaine prochaine, comprenant des mesures de soutien au secteur. Il a mentionné la signature d’un accord de partenariat entre le Secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur et le Secrétariat d’État chargé de l’artisanat, qui devrait augmenter la valeur des exportations, actuellement évaluées à 1,1 milliard de dirhams.
Il a estimé que ce chiffre ne reflète pas les grandes potentialités du secteur, surtout avec plus de 2,6 millions d’artisans possédant des compétences reconnues et louées à l’international, nécessitant un effort collectif pour développer la présence de l’artisanat marocain sur les marchés mondiaux.