La Sultanat d’Oman a réussi à réaliser une percée diplomatique, consolidant ainsi sa position en tant qu’intermédiaire fiable dans la région, en annonçant mardi soir qu’un accord de cessez-le-feu a été atteint entre les États-Unis et le groupe des Houthis au Yémen, après plusieurs semaines de tensions dans la mer Rouge et ses alentours.
Le ministère des Affaires étrangères omanais a confirmé, dans un communiqué officiel, que les communications et les discussions menées par le sultanat avec les deux parties, américaine et houthie, ont abouti à un accord visant à réduire l’escalade et à garantir qu’aucune des parties ne s’attaquera à l’autre à l’avenir, y compris les navires américains dans la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandeb.
Cet accord, fruit d’efforts intensifs de la part d’Oman, représente une étape cruciale vers l’apaisement des tensions régionales et renforce les chances de rétablissement de la stabilité dans l’un des couloirs maritimes les plus sensibles au niveau mondial, ce qui a un impact direct sur la sécurité de la navigation internationale et la fluidité du transport commercial.
L’accord intervient à un moment où les efforts des Nations unies et de la communauté internationale s’intensifient en vue d’une résolution globale du conflit dans la région, conférant ainsi à cette initiative omanaise une importance accrue en matière d’apaisement, et ouvrant la voie à la reprise des négociations politiques entre les parties concernées, soutenues par un appui régional et international grandissant.