Ouzin demande la saisine de Amroui et Farfar par la Commission de déontologie en raison des « violations » lors de la séance de lundi.

Ouzin demande la saisine de Amroui et Farfar par la Commission de déontologie en raison des « violations » lors de la séance de lundi.

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Ouzin demande la mise à l’examen d’Amroui et de Farfar par la Commission de l’éthique en raison des "infractions" lors de la session de lundi

Mohamed Ouzin, vice-président de la Chambre des représentants, a adressé une lettre officielle au président du Conseil, où il dénonce ce qu’il qualifie de "violations flagrantes" qui ont marqué la séance des questions orales du lundi 5 mai 2025, en tenant pour responsables Ali Amroui, président du groupe de l’Istiqlal, et le député El Ayachi Farfar, du même groupe.

L’expéditeur critique le contenu d’un message publié par le groupe de l’Istiqlal sur les réseaux sociaux avant qu’il ne soit soumis au bureau du Conseil, le considérant comme comportant des informations erronées et des allégations sans fondement dans les faits de la séance. Il a précisé que la séance a été interrompue pendant près d’une demi-heure, en raison de ce qu’il considère comme une infraction aux règles établies dans le règlement intérieur.

Le conflit a débuté après qu’Amroui a pris la parole dans le cadre d’un point de règlement, se fondant sur l’article 162, mais son intervention a dévié du sujet du point, alors qu’il justifiait l’absence d’un ministre et répondait à une intervention antérieure du président du groupe socialiste. Selon la lettre, le président de la séance l’a averti que son intervention n’était pas en relation avec l’article mentionné, mais le président du groupe d’Istiqlal a répliqué par "tu n’as pas le droit de faire des avertissements", ignorant les dispositions de l’article 398 qui confèrent ce droit au président.

L’escalade a atteint son paroxysme lorsque le député El Ayachi Farfar a pris la parole sans autorisation, en violation claire de l’article 397, pour commettre par la suite ce qui a été décrit comme une "gestuelle inappropriée" envers la présidence. Ce comportement, a déclaré Ouzin, est incompatible avec l’éthique et le statut de l’institution législative. Le député concerné a présenté des excuses durant la séance, mais a ensuite protesté en dehors.

Ouzin a estimé que ce qui s’est passé ne cadre pas avec le niveau éthique supposé des représentants du peuple, et qu’il a veillé à maintenir l’atmosphère de la séance sans recourir aux mesures disciplinaires prévues par les articles 398 et 399. Cependant, il a demandé, par contre, de renvoyer les deux députés à la Commission de l’éthique, afin de prendre les mesures prévues par l’article 400 de règlements internes.

Cette lettre ouvre la voie à un nouveau débat sur la discipline au sein de l’institution parlementaire et le respect des dispositions du règlement intérieur, dans un contexte de répétition d’incidents similaires ayant suscité de vives critiques sur la manière dont certaines séances parlementaires sont organisées.

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