Pour renforcer la propagande officielle, le régime des généraux interdit aux professeurs d’histoire de faire des déclarations aux médias étrangers.

Pour renforcer la propagande officielle, le régime des généraux interdit aux professeurs d’histoire de faire des déclarations aux médias étrangers.

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Après l’arrestation de l’historien algérien Mohamed Amine Belghith, suite à son passage sur la chaîne « Sky News Arabia », les universités algériennes ont émis une décision interdisant aux professeurs d’histoire de faire des déclarations aux médias étrangers, dans un effort visant à contrôler le discours académique et à l’aligner sur les politiques officielles.

La faculté des sciences humaines et sociales de l’université Hassiba Ben Bouali à Chlef a prohibé aux enseignants d’histoire de s’exprimer ou de donner des interviews aux médias étrangers de tout type, sans obtenir une autorisation préalable.

Dans une « circulaire interne adressée aux professeurs du département d’histoire », il est stipulé qu’ »en vertu des instructions organisationnelles en vigueur dans les établissements d’enseignement supérieur, et afin de protéger l’image de l’université et d’assurer la cohérence du discours académique avec les orientations officielles de l’État, tous les professeurs du département d’histoire de la faculté sont priés de s’abstenir de faire toute déclaration ou d’effectuer des entretiens avec des médias étrangers, qu’ils soient audiovisuels, écrits ou électroniques, sans avoir obtenu une autorisation préalable et explicite de l’administration ».

Le décret précise que « tout commentaire en dehors de ce cadre est considéré comme une violation des procédures administratives et peut soumettre son auteur à des sanctions disciplinaires conformément aux règlements en vigueur ». Les destinataires sont tenus d’ »observer strictement le contenu de la circulaire ».

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