Alors que des tonnes d’armements affluent de la base américaine d’Al-Udeid au Qatar vers Israël, la chaîne Al Jazeera, bras médiatique du Qatar, continue d’induire en erreur son public arabe avec une couverture propagandiste qui embellit l’image de la résistance tout en dissimulant des vérités troublantes. Depuis le 7 octobre, le flux des avions de transport militaires partant du cœur de Doha vers Tel Aviv, chargés de caisses de mort, de munitions intelligentes, de bombes percutantes et d’instruments de destruction massive visant la population de Gaza, ne faiblit pas. Tout cela se déroule à quelques kilomètres des bureaux d’Al Jazeera, sans qu’aucun rapport ni même une brève nouvelle ne vienne faire mention de ce lien sanguinaire alimentant l’appareil de guerre.
Ce silence n’est pas seulement un choix rédactionnel, mais une position politique. Al Jazeera n’ignore pas ce qui se passe. La chaîne dispose d’équipes d’investigation, de sources, de capacités logistiques avancées, et de bureaux partout. Cependant, elle a choisi d’ignorer la plus grande base américaine au Moyen-Orient et de garder le silence lorsque cela concerne les intérêts qataris, peu importe le coût sur le plan humain et moral. Fait surprenant, cette même chaîne a récemment lancé une campagne médiatique douteuse contre le port de Tanger au Maroc, l’accusant d’accueillir un navire israélien chargé d’armes, sans preuves claires et sans attendre une enquête ou une confirmation officielle. Al Jazeera ne cherchait pas la vérité, mais fabriquait un récit biaisé, distrayant le spectateur et détournant son attention de la véritable source des armes, tout en alimentant des agendas hostiles aux intérêts marocains.
Le régime qatari et sa chaîne prétendent défendre la Palestine, mais ce qui se trame dans l’ombre révèle un autre visage. L’argent qatari est investi dans des projets médiatiques qui semblent anti-Israël en apparence, mais qui, dans leur essence, servent une fonction opposée. Des couvertures politiques, sélectives, cachent et révèlent selon les besoins. La surestimation des capacités de la résistance, loin d’être un soutien, devient une justification ultérieure pour l’agression contre elle. Un falsification continue de la conscience et une manipulation des émotions, au service d’une agenda sans lien avec des principes.
Al Jazeera n’est plus une tribune libre, mais une plateforme de gestion de la discorde. Elle propulse un discours ambigu qui alimente la division entre les peuples et sème le doute parmi les Arabes. Elle exerce un chantage subtil au nom du journalisme et mène des guerres politiques sous couvert de neutralité. Elle se vexe lorsque d’autres médias parlent de normalisation, mais se tait sur les armes qui partent de son sol. Ce n’est pas seulement une chaîne biaisée, mais un acteur direct dans l’équation de la guerre.