Rim… Une enfant qui a lutté contre la maladie, mais qui a été trahie par l’abandon de ses parents.

Rim… Une enfant qui a lutté contre la maladie, mais qui a été trahie par l’abandon de ses parents.

- in Société

ريم n’était pas qu’un simple cas humain, mais une histoire qui a ébranlé le cœur des Marocains et révélé la fragilité des relations familiales en l’absence de compassion. Cette petite fille luttait contre la maladie dans le silence, attendant un cœur qui l’embrasse ou une main qui la tire vers la vie, mais elle n’a trouvé que le désespoir de ses parents.

Au début de cette histoire, l’association « Yallah Ntaawno » a annoncé son soutien pour le cas de Rim, qui avait un besoin urgent d’une greffe de foie. Le père a d’abord accepté de donner une partie de son foie, mais a conditionné l’opération à sa réalisation en France, une exigence coûeuse qui dépassait les moyens de l’association. Lorsque sa condition a été rejetée, il s’est désengagé, laissant sa fille face à son sort. La mère a ensuite accepté, mais a vite imposé le transfert de toute la famille en Turquie, comme si sa fille n’était pas une priorité, mais un moyen d’atteindre un autre objectif. L’association a refusé, et la mère s’est également retirée.

Au milieu de ce retrait collectif de ses proches, la tante Houria est apparue. Femme qui n’avait aucune obligation, mais dont le cœur s’est ému. Venue de France, elle a proposé de donner son foie, a passé les examens nécessaires et a gardé espoir. Mais les résultats l’ont trahie, tout comme les parents avaient trahi l’enfant. Son foie n’était pas compatible, et l’opération est devenue impossible.

L’espoir s’est évanoui, et Rim est retournée au Maroc, entourée uniquement de l’amour de Nawal Filali et de l’équipe de l’association qui ne l’a jamais abandonnée. Pas d’opération, pas de solutions, seulement l’attente. Rim, malgré sa maladie, gardait une lueur dans ses yeux, un regard qui attendait quelque chose qui ne venait pas. Son petit corps était épuisé, et son esprit s’accrochait à la vie comme si quelque chose de grand, digne de son existence, devait encore arriver.

Aujourd’hui, l’annonce du départ a été faite. Nawal a écrit la nouvelle avec amertume, ses larmes exprimant ce que la loi et la compassion humaine n’ont pas réussi à dire. Rim est morte, mais son histoire ne meurt pas. Elle est partie, laissant derrière elle une question brûlante : comment un père et une mère peuvent-ils conditionner la vie de leur fille ? De quel cœur peuvent-ils abandonner une enfant qui les regarde comme étant son tout ?

Ce récit n’est pas seulement une question de maladie chronique ou d’échec d’une opération. C’est une histoire de l’effondrement du système moral au sein du foyer, une question de parentalité lorsqu’elle se transforme en transaction. Rim n’avait besoin que d’affection et un peu de courage, mais elle n’a trouvé que des calculs et des exigences illogiques.

La douleur laissée par Rim n’est pas personnelle. Elle est celle de nous tous, car nous avons vu dans son histoire quelque chose d’un profond déséquilibre que nous vivons et dont nous restons silencieux. Rim est morte, mais les questions demeurent.

Loading

You may also like

Bilan de la journée 29 : Victoires pour le Wydad et l’Armée, le dénouement pour la deuxième place repoussé.

Jeudi, sept matchs se sont déroulés dans le