Suleiman Rezzouani est de retour à son jeu favori, consistant à distiller le poison dans le miel, profitant de la vie d’une ancienne personnalité de l’entourage royal pour construire une narration déformée, dépourvue de crédibilité et de bonne intention. Son dernier post sur la situation de l’ancienne princesse Lalla Salma n’est rien d’autre qu’une nouvelle tentative de brouiller les cartes et d’exploiter la curiosité du public pour remettre en question les symboles de l’État, d’une manière à la fois indirecte et manifeste.
Rezzouani, qui a fui le Maroc pour se réfugier en Tunisie, n’est pas un réfugié politique comme il essaie de le faire croire, mais un homme en fuite d’une poursuite judiciaire pour des accusations graves de viol et d’exploitation sexuelle d’un mineur, des charges qui ne se prescrivent pas. Il a choisi de se cacher derrière le slogan de « l’asile », uniquement pour servir des agendas médiatiques étrangers notoires pour leur hostilité envers le Maroc. Son parcours professionnel n’est un secret pour personne, que ce soit en raison de ses comportements controversés ou de ses inclinations sexuelles atypiques qui ont longtemps suscité des critiques, même parmi ceux qui le soutenaient autrefois.
Il est évident que Rezzouani adopte une approche similaire à celle du journaliste connu pour son antagonisme envers le Maroc, Ignacio Samperiro, en se basant sur des sources étrangères sélectives et en recyclant de vieilles nouvelles qui ont été démenties ou dépassées, dans une tentative de raviver des scénarios obsolètes. Le divorce entre le roi Mohammed VI et Lalla Salma s’est fait dans le respect, et n’a jamais été un sujet de répression ou de dissimulation, comme le suggère Rezzouani. La vérité est que Lalla Salma a été vue à des occasions publiques, menant sa vie en toute liberté tant au Maroc qu’à l’étranger, comme le confirment plusieurs rapports indiquant qu’elle possède une demeure de luxe et voyage fréquemment.
Rezzouani n’a pas écrit son post par souci humanitaire ou par défense des droits, comme il tente de le faire croire, mais plutôt pour surfer sur une vague familière, visant directement l’institution royale par le biais d’une provocation pitoyable. Il ne parle pas de femmes opprimées dans d’autres pays, ni de prisonnières d’opinion dans des nations qui n’ont même pas le minimum de liberté d’expression. Nous ne l’avons jamais vu écrire sur les femmes du Yémen, d’Iran ou de Gaza. Car son but n’a jamais été de défendre les femmes, mais de déstabiliser le Maroc de l’intérieur, en insinuations, en doutes et en camouflant des enjeux secondaires.
Ce qui est étrange, c’est que Rezzouani n’ose pas adresser ce type de discours à d’autres régimes arabes, bien qu’il prétende défendre les droits de l’homme. Pourtant, à chaque occasion, il s’en prend à son pays, se trompant en pensant que le silence officiel représente une faiblesse, alors que la réalité est que l’État a choisi de s’élever au-dessus des débats avec celui qui a vendu sa plume pour s’opposer à son pays, suivant une voie similaire à celle de Girando, avec un discours agressif convaincant et une loyauté non déclarée à des agendas extérieurs qui savent choisir habilement leurs instruments.