Le dossier marocain concernant le Sahara connaît des évolutions rapides en Afrique. Après l’annonce du soutien inconditionnel du Kenya à l’initiative d’autonomie, trois nouveaux pays se préparent à faire des déclarations similaires dans les prochaines semaines, marquant un tournant stratégique qui approfondit l’isolement du front « polisario » au sein du continent.
Des sources diplomatiques africaines concordantes ont confirmé que le Mali, l’Ouganda et la Tanzanie s’acheminent vers la reconnaissance de la marocanité du Sahara, rejoignant ainsi les pays qui soutiennent la proposition d’autonomie avancée par le Maroc. Cette démarche découle de partenariats économiques croissants avec Rabat et d’un consensus politique grandissant autour de la vision marocaine pour résoudre le conflit.
Le Kenya, qui était jusqu’alors perçu comme faisant partie du camp algérien et sud-africain, a officiellement déclaré son soutien à l’initiative d’autonomie, la considérant comme « la seule solution réaliste et durable », appelant au respect de l’unité et de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire.
Cette position du Kenya a constitué un tournant significatif au sein de l’Union africaine, contribuant à accélérer la dynamique de soutien à la marocanité du Sahara.
Les faits sur le terrain renforcent cette tendance :
– 38 pays africains ont retiré leur reconnaissance de la « république sahraouie ».
– 22 pays ont ouvert des consulats à Laâyoune ou à Dakhla.
– Les alliances économiques du Maroc se sont considérablement élargies au sud du Sahara.
Les trois pays pressentis pour annoncer prochainement leurs positions officielles étaient précédemment réservés à l’égard du dossier du Sahara. Toutefois, les transformations régionales et les projets de coopération avec le Maroc, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures, les ont incités à reconsidérer leur position.
Les analystes estiment que l’année 2025 pourrait représenter un tournant décisif dans ce dossier, avec une montée des appels au sein de l’Union africaine en faveur de la suspension de l’adhésion du front « polisario » et de la réévaluation de sa représentation au sein de l’organisation.
Au cours des dernières années, la diplomatie marocaine a poursuivi le renforcement de son influence au sein de l’Afrique centrale. Rabat a adopté une approche pragmatique liant politique et économie, proposant de véritables alternatives de développement à ses partenaires africains.