La brigade nationale de la police judiciaire a procédé à l’interpellation simultanée de quatre personnes soupçonnées d’appartenir au réseau criminel de Hicham Girando, actif dans la diffamation, les accusations infondées et la diffusion de contenus mensongers portant atteinte à la réputation des individus et des institutions.
Les suspects ont été placés sous garde à vue par le Bureau national de lutte contre la criminalité liée aux technologies modernes, conformément aux instructions du parquet compétent, dans le cadre d’une enquête judiciaire visant à démanteler les ramifications de ce réseau et à identifier tous les complices impliqués.
Les détails de l’enquête, selon des sources concordantes, ont révélé que les interpellés ont joué un rôle direct dans la fourniture d’informations et d’allégations sans fondement à Hicham Girando, qui les utilisait dans des campagnes de diffamation et de vengeance contre des fonctionnaires publics ainsi que des responsables de la sécurité et de la justice, motivés par des rancunes personnelles ou des règlements de comptes.
Les déclarations des suspects ont montré que certains d’entre eux inventaient des histoires de toutes pièces, qu’ils transmettaient directement à Girando, qui n’hésitait pas à les publier sans vérification préalable. L’un d’eux a ainsi envoyé une information fictive sur une prétendue contrebande de drogue dans la région de Moulay Bouselham, uniquement pour faire pression sur une personne à qui il devait 700 dirhams en raison d’un canapé en bois. Un autre a fait parvenir des données mensongères concernant un policier à Ksar el Kebir, avec lequel il entretenait une vieille inimitié, dans le but de se venger à travers des accusations fallacieuses d’inconduite professionnelle.
Ces faits renforcent les suspicions entourant la nature des contenus diffusés par Hicham Girando, qui se révèlent largement fondés sur des sources vengeresses et peu fiables, réutilisés sous forme d’extorsion publique, portant directement atteinte à la vie privée et à la réputation professionnelle des personnes.
Les investigations se poursuivent de la part de la brigade nationale, qui travaille à retracer les autres complices de ce réseau et à définir ses possibles extensions dans des affaires similaires d’extorsion et de diffamation. L’objectif est de mettre fin à ce mode opératoire criminel qui exploite les plateformes numériques pour régler des comptes personnels sous couvert de liberté d’expression.