La direction générale répond aux mensonges d’Omar Radi : la grâce est une décision souveraine et les conditions d’emprisonnement étaient humaines.

La direction générale répond aux mensonges d’Omar Radi : la grâce est une décision souveraine et les conditions d’emprisonnement étaient humaines.

- in Société

La Direction générale de la gestion des prisons et de la réinsertion a rompu son silence pour répondre aux déclarations de l’ancien détenu Omar Radi, faites lors d’une rencontre organisée par Amnesty International en Belgique, l’accusant de diffuser des informations mensongères sur les conditions de sa détention et de tenter de politikiser sa situation.

La Direction a affirmé que Radi avait régulièrement profité de chaque occasion pour promouvoir des récits inexacts concernant son temps passé en détention dans les prisons d’Ain Sebaa et de Tiflet, soutenu – selon ses dires – par des organisations internationales connues pour leurs positions hostiles envers le Maroc, dont Amnesty, qu’elle accuse d’avoir présenté Radi comme un « prisonnier d’opinion », alors que sa condamnation est liée à une affaire n’ayant aucun rapport avec la liberté d’expression.

Dans sa réponse, la Direction a souligné que Radi avait lui-même demandé, dès son premier jour à la prison d’Ain Sebaa, à bénéficier d’une cellule individuelle, une demande qui a été accueillie favorablement. Plus tard, après son transfert à la prison de Tiflet, sa famille a demandé son transfert vers une cellule commune, mais Radi a par la suite demandé à revenir dans une cellule d’isolement pour des raisons personnelles liées à son désir de lire en toute tranquillité. La Direction a assuré que les conditions d’hébergement respectaient des normes de santé et de dignité, et que Radi avait bénéficié d’activités culturelles, y compris des séances de musique, ainsi que d’un suivi médical régulier incluant des médicaments et des prescriptions spécifiques.

Concernant sa blessure au bras, survenue en prison, la Direction a précisé qu’elle résulte d’une lutte amicale avec un autre détenu. Radi a été immédiatement conduit à l’hôpital où il a subi une intervention chirurgicale sous la supervision de médecins spécialisés. Le ministère public ainsi que sa famille ont été informés, et sa famille a pu lui rendre visite à l’hôpital. La Direction a aussi souligné que Radi n’avait jamais déposé de plainte officielle concernant ses conditions de détention, et qu’il avait fait l’objet de visites régulières du Conseil national des droits de l’homme.

La Direction a mentionné des initiatives qu’elle a qualifiées d’humanitaires, notamment le fait d’avoir permis à Radi de rendre visite à sa mère pendant qu’elle subissait une opération chirurgicale et de pouvoir communiquer avec elle chaque jour après son retour à l’établissement pénitentiaire. Elle a précisé que ces démarches avaient été accueillies positivement par le détenu et sa famille à l’époque.

Elle a conclu sa réponse en démentant les affirmations de Radi selon lesquelles il aurait subi des pressions internationales ayant conduit à sa libération, soulignant que sa sortie de prison avait été le résultat d’un pardon royal et n’avait aucun lien avec des parties extérieures. Elle a qualifié ses accusations de « manque de reconnaissance » envers une institution qui s’est comportée avec dignité en respectant ses droits en tant que prisonnier.

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