Alors que le projet de la grande roue dans la capitale espagnole, Madrid, fait face à un avenir incertain en raison d’objections environnementales et de pressions sociales croissantes, le Maroc se positionne comme une alternative solide pour accueillir ce monument touristique. Cela se produit dans un contexte d’intérêt croissant de la part des investisseurs pour trouver un emplacement plus stable garantissant la continuité du projet ambitieux.
Le quotidien « El Español » rapporte que le Royaume du Maroc a formulé une offre jugée « sérieuse et réaliste » pour accueillir le projet conçu par l’ingénieur espagnol Carlos Rubio, qui devrait atteindre une hauteur de 264 mètres, devenant ainsi l’une des plus hautes structures touristiques de ce genre au monde. Cette proposition intervient alors que les responsables du projet recherchent des alternatives en dehors de l’Espagne, en raison des complications locales ayant entravé son lancement.
En 2024, la mairie de Madrid avait recommandé la réalisation d’une étude technique pour évaluer la faisabilité de la construction de la roue au sein du Parc « Enrique Tierno Galván », et les analyses géologiques ont confirmé la viabilité du sol. Cependant, le rapport technique a alerté sur le fait que les travaux pourraient avoir un impact sur 294 arbres, représentant environ 6 % de la couverture végétale du parc, ce qui a déclenché des manifestations de la part des riverains et des associations de protection de l’environnement.
Face à cette pression croissante, les autorités locales ont décidé de suspendre temporairement le projet jusqu’à ce qu’une solution appropriée soit trouvée ou qu’un nouvel emplacement soit déterminé, laissant place à l’offre marocaine, perçue par certains comme une issue favorable à la crise du projet.
L’entrée en scène du Maroc dans cette initiative pourrait redéfinir l’avenir de ce monument touristique, qui a suscité depuis son annonce des débats animés dans les milieux espagnols. Le pays pourrait offrir un environnement plus accueillant et stable pour sa réalisation, surtout dans le cadre de l’engagement du Maroc à renforcer ses infrastructures de loisirs et ses grandes attractions touristiques.