Les prix du pétrole ont atteint aujourd’hui, lundi, leur plus haut niveau depuis janvier dernier, suite à des frappes aériennes menées par les États-Unis ciblant l’Iran, ce qui a exacerbé la crise au Moyen-Orient et suscité de vives inquiétudes concernant une éventuelle perturbation des approvisionnements énergétiques dans la région.
Les contrats à terme du Brent ont augmenté de 1,92 dollar, soit 2,49 %, pour atteindre 78,93 dollars le baril. De leur côté, les contrats du West Texas Intermediate (WTI) américain ont grimpé de 1,89 dollar, soit 2,56 %, pour se établir à 75,73 dollars.
Les deux types de pétrole ont dépassé les trois pour cent plus tôt dans la séance, atteignant respectivement 81,40 dollars et 78,40 dollars le baril, leur niveau le plus haut depuis cinq mois, avant de renoncer à une partie de leurs gains.
Goldman Sachs a indiqué dans un rapport publié dimanche que le Brent pourrait atteindre un sommet temporaire à 110 dollars le baril si les flux de pétrole à travers le couloir maritime vital diminuaient de moitié pendant un mois et restaient réduits de 10 % au cours des onze mois suivants.
La banque suppose toujours qu’il n’y aura pas de perturbations majeures dans les approvisionnements en pétrole et en gaz naturel, tout en ajoutant des mesures incitatives au niveau mondial pour tenter d’éviter des coupures prolongées et massives.