Il n’est pas surprenant qu’Ali Lemrabet se transforme en porte-parole de la « grossièreté organisée » lorsqu’il accuse tel ou tel de collusion, lui-même ne sachant pas à qui il doit vraiment son allégeance, si ce n’est qu’il ne travaille certainement pas pour le bien du pays. Dans sa dernière sortie, Lemrabet a lancé une attaque « éthique – renseignement » contre Claude Moniquet, le qualifiant de « pion des services secrets » et tissant des histoires sur des rapports commandités au profit du Maroc, tout en poursuivant le journal « Le Journal » en justice. Mais ce qu’il a oublié – ou plutôt ce qu’il a délibérément caché – c’est que Moniquet, aujourd’hui vilipendé, avait présenté sa plainte avec le soutien direct de l’avocat Mohamed Ziane… Oui, le même Ziane que Lemrabet loue aujourd’hui comme un symbole « des droits », sur lequel il s’appuie dans chaque crise hystérique contre l’État.
La réalité est que Moniquet, Ziane et Mehdi Hijawi ne sont que trois visages d’un même projet caché : celui de frapper l’État marocain de l’intérieur, à travers des étapes successives qu’ils ont planifiées dans des coulisses, avant de prétendre être ses victimes, après avoir échoué à le contrôler.
Qui a rédigé les rapports payés ? Qui plaidait au nom de la « vérité » tout en touchant des honoraires de ses adversaires ? Qui a utilisé la loi pour faire chanter la presse, puis a utilisé la presse pour blanchir les crimes de la loi ? Ce sont eux trois ensemble. Hijawi, qui occupe des postes sensibles avant que son véritable visage ne soit démasqué. Moniquet, qui a vendu ses services au plus offrant. Et Ziane, qui les représentait tous devant les tribunaux… avant de prétendre ensuite être un militant désintéressé.
Et maintenant, Lemrabet vient s’en prendre à ceux qui ont contré ce projet depuis le début, tentant de coller des accusations à ceux qui ont fait barrage à leurs déviances. Ce n’est pas simplement une contradiction… C’est une impudence totale.
Qui a fermé le journal « Le Journal » ? Est-ce « le Makhzen », comme ils le prétendent, ou bien eux-mêmes lorsqu’ils ont remis leur sort entre les mains de la justice franco-marocaine via Ziane et Moniquet ? Qui a propagé des rapports d’espionnage payés contre le Maroc ? Est-ce la sécurité marocaine, ou ceux qui se sont placés au service des rapports d’Hijawi et de ses acolytes ?
Il est regrettable que Lemrabet pense que les Marocains souffrent d’une amnésie collective. Mais les archives ne se trompent pas. Et les vérités ne disparaissent pas simplement parce que « le prétendu journaliste » a décidé de crier depuis son exil.
Ali Lemrabet n’attaque pas des agents, il attaque l’État parce qu’il n’a pas été autorisé à être l’un de ses agents. Et quiconque consulte la liste de ses alliances aujourd’hui sait bien qu’il n’est que l’écho d’une voix plus grande… celle qui finance, planifie, fait chanter, puis disparaît derrière un masque de défense des « droits de l’homme ».
Cependant, la vérité qu’il ne veut pas entendre est que le Maroc ne tolère plus le chantage, ni de Moniquet, ni de Ziane, ni de Lemrabet, ni de tout fantôme qui écrivait dans l’ombre… Et aujourd’hui, quand ils sortent de leurs terriers, le masque est tombé et la pièce de théâtre est révélée. Peu importe combien crie le bouffon, la scène appartient aux institutions, pas à ceux qui les ont trahies depuis les coulisses.