Augmentations de salaires et réductions d’impôts : des gains nouveaux pour les employés du secteur public et privé
Ékspres TV : Mustafa Filali
Le mois de juillet a vu le versement d’une nouvelle tranche d’augmentations salariales pour environ un million d’employés du secteur public, dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord social signé lors de la tournée d’avril 2024 entre le gouvernement et les partenaires sociaux. La valeur de cette augmentation est estimée à 500 dirhams nets, s’ajoutant à la première tranche versée en juillet 2024, dans le respect de l’engagement du gouvernement d’Azziz Akhannouch à appliquer les dispositions de l’accord social par étapes.
Dans le même contexte, les salaires ont également connu une augmentation significative dans le secteur privé, après une revalorisation du salaire minimum légal (SMIG) de 15 %, passant de 2638,05 dirhams à 3046,77 dirhams par mois, soit une augmentation d’environ 408 dirhams. De plus, une hausse de 20 % a été appliquée au salaire minimum dans le secteur agricole (SMAG), atteignant 2255,27 dirhams, au lieu de 1859,79 dirhams auparavant, soit une augmentation mensuelle de 395 dirhams.
Ces augmentations s’accompagnent d’une réduction de l’impôt sur le revenu (IR), ce qui contribue à porter le salaire net moyen des fonctionnaires de 8237 dirhams à environ 10 100 dirhams. Le salaire minimum dans la fonction publique a également été rehaussé de 3000 dirhams à 4500 dirhams, représentant une augmentation de 50 %.
Ces mesures constituent une mise en œuvre effective des engagements du gouvernement dans le cadre du dialogue social, visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens par le biais d’augmentations salariales et d’allégements fiscaux pour les travailleurs, en particulier ceux aux revenus moyens et modestes, qui bénéficient de réductions fiscales allant jusqu’à 400 dirhams par mois.