La cour de police d’Ain Sebaâ à Casablanca a prononcé une peine de cinq ans de prison ferme et une amende de 50 000 dirhams à l’encontre de trois personnes d’un réseau dirigé par Gerandou, parmi lesquelles figurait Yusuf el-Mandari, frère du défunt Hicham el-Mandari, après leur implication dans des crimes de diffamation, la propagation de fausses accusations portant atteinte aux institutions et l’usurpation de la fonction de policier.
L’accusé a été entendu dans plusieurs enregistrements audio diffusés par Hicham Gerandou, où il se présentait sous le nom de « Mohammed el-Boukali », prétendant à tort qu’il était un ancien officier d’un service de renseignement marocain. Il a menti en affirmant qu’il avait participé à « l’élimination » d’Hicham el-Mandari, dans une tentative de donner un aperçu sensationnel et crédible à un scénario fabriqué dans le but de semer la confusion et de porter atteinte aux institutions de l’État.
À la suite de la révélation de la vérité, il s’est avéré que Yusuf el-Mandari n’était autre que le frère de la victime, ayant participé de son plein gré à cette mise en scène médiatique orchestrée par Gerandou, contribuant à l’extorsion de plusieurs personnalités et institutions au Maroc en diffusant de fausses informations contre des gains financiers.
Le jugement rendu reflète la tendance de la justice marocaine à alourdir les peines infligées à ceux qui tentent d’exploiter des affaires sensibles pour porter atteinte à l’ordre public ou ternir l’image de l’État, en particulier dans un contexte de hausse des crimes d’extorsion numérique et d’usurpation qui menacent la confiance envers les institutions.