Le Maroc se classe au septième rang dans une récente liste des pays africains les plus avancés en matière de développement des infrastructures, selon un classement publié par le site « The African Exponent », spécialisé dans les affaires économiques et de développement sur le continent.
Ce classement met en évidence les taux d’achèvement des projets d’infrastructure des pays africains, le Maroc affichant un taux de progression de 70,32 %, surpassant des pays comme l’Algérie, qui se classe huitième, ainsi que le Botswana et le Cap-Vert. Cela souligne la dynamique dont bénéficie le Maroc dans le développement de ses infrastructures.
Le Maroc a également profité de partenariats stratégiques avec des puissances économiques asiatiques telles que la Chine et la Corée du Sud, ce qui lui a permis d’accélérer l’achèvement de grands projets qui renforcent sa position en tant que centre économique régional, notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie et de la logistique.
Parmi ces projets, on trouve le train à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, qui est le premier du genre en Afrique, ainsi que le port de Tanger Méditerranée, devenu l’un des ports les plus actifs et développés de la région méditerranéenne, sans oublier les grands projets d’énergie renouvelable comme la centrale Noor à Ouarzazate.
À la tête du classement, les Seychelles affichent un taux d’achèvement dépassant 99 %, soutenu par une économie basée sur le tourisme et la pêche, ce qui leur a permis de développer leurs infrastructures maritimes et d’élargir leurs projets d’énergies renouvelables. L’Égypte se classe deuxième, tandis que la Libye occupe la troisième position malgré les défis politiques et sécuritaires auxquels elle fait face.
Ce classement est marqué par la domination de cinq pays d’Afrique du Nord dans le top dix, à savoir le Maroc, l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie et la Libye, ce qui reflète l’efficacité des stratégies de planification urbaine et l’activation des partenariats internationaux dans cette région du continent.
De plus, la géographie joue un rôle central dans la position de certains pays dans ce classement, les nations côtières et insulaires bénéficiant de meilleures possibilités de développement des secteurs du transport et de l’énergie. Selon le rapport, les infrastructures ne se mesurent pas uniquement par les installations, mais reflètent également l’efficacité des gouvernements à gérer les ressources et à réaliser un développement durable au profit de leurs citoyens.